Round Two...FIGHT ! [PV Mandalore]

Invité

Une vie est faite de sacrifices, de choix et de tout ce qu’on y apporte. Il n’y a pas de clé ou de formules magiques pour avancer dans la vie, la seule chose à faire c’est précisément de vivre et d’espérer que les choses se passent au mieux. Je n’avais jamais été une éternelle optimiste et étrangement j’avais appris de ma captivité chez les mandaloriens que l’on pouvait croire que les choses s’amélioreraient, de toute façon quand vous êtes prisonnière comme c’était mon cas, c’était soit ça, soit de devenir folle et à la folie, je préférai la déraison. Et puis tout n’était pas si noir comme par exemple ce mandalorien qui visiblement avait finis par en pincer pour moi, c’était curieux, quelque part stupide, moi la captive je chavirais le coeur d’un guerrier mandalorien, tout le monde à l’envers. Je n’étais plus la même que ce jour où Mandalore m’avait battue, je n’étais plus la même Shay qui avait quitté ses parents, une année entière avait passé, je m’étais endurci mentalement, physiquement, j’étais devenue une femme différente, plus adulte, plus mature et surtout j’avais ouvert mon esprit, oubliant les enseignement profondément anti-mandaloriens pour oser me faire ma propre idée de cette culture beaucoup moins violente et barbare que l’on me l’avait dépeinte. J’avais découvert des familles qui élevaient des enfants dans le respect de traditions et de rites comme toute autre culture, la seule différence, le seul mal de cette culture mandalorienne était d’être basée sur la guerre...Et quand je dis que c’est un mal, comprenez que ce n’est pas une critique négative, c’est juste que de baser la culture sur la guerre attirait des regards sombres et des jugements très critiques mais je ne pouvais plus le nier, la culture mandalorienne était une vraie culture. Une culture très similaire aux autres, on apprend aux enfants la langue et ce dont ils auront besoin savoir, seulement ce ne sont pas des mathématiques avancés mais le maniement d’un sabre ou d’un blaster alors forcément c’était différent mais pourtant tellement similaire. J’en étais à trouver les mandaloriens...incompris tout simplement.

Il y avait une semaine de cela, Mandalore et moi avions eu une discussion, une discussion importante, le genre de discussion étrange que nous avions parfois au lieu de me voir torturée, je ne sais pas comment nous avions finalement finis par discuter ainsi, mais c’était quelque chose qui s’était crée entre nous, je ne sais ni comment, ni pourquoi, par respect peut-être, je l’ignore, mais toutes deux nous avions dépassé le stade simplement de l’animosité et de l’adversité. En tous les cas, de cette discussion il était ressorti un affrontement, un ultime affrontement, si je gagnais les mandaloriens laisseraient Gargon à jamais et si je perdais, ils laissaient mon village de dissidents en paix mais je devenais l’apprentie de Mandalore. Dans tous les cas, les miens étaient épargnés c’était ce qui m’importait le plus même si évidemment je me battrai pour gagner. Tant pour oublier cette défaite qui avait été la mienne que pour pouvoir dire que j’ai réussis ce pour quoi j’avais été entrainée pendant tant d’années. Mandalore avait accepté mes conditions, sans armes ni armure, un combat à mains nues ou seules nos capacités martiales feraient la différence, sur ma planète, devant les gens qui m’avaient préparés à la vaincre. J’avais confiance en elle, en Aleena, ma tortionnaire blonde et curieusement...amie. De toute ma vie si je devais dire avoir eu une amie, elle était ce qui s’en approchait le plus parce qu’elle avait toujours été de parole avec moi, quand elle avait dit que je n’avais à redouter de violences sexuelles et qu’elle m’avait sauvée d’un viol, quand elle avait dit que je pourrai sortir dans le camp à ma guise, quand elle avait dit que j’aurai droit à une semaine entière pour retrouver la forme. Chaque fois parfaitement honnête alors oui elle était ce qui semblait le plus être une amie pour moi.

Une semaine ça passe vite, plus encore lorsqu’on s’entraine, Aleena m’avait faite retirer cette puce dans mon cou, ce gage que je ne fuirai pas, elle aurait pu le faire quelques instants avant de partir mais non elle le retirait une semaine avant. Je profitais de cette semaine comme je le pouvais, mangeant à ma faim avec d’autres mandaloriens vraiment accueillant, dormant dans un lit confortable mais je crois qu’un vieux matelas dur aurait été confortable à côté de la planche en bois des geôles. Je m’entrainais avec des mandaloriens, je me frottais à eux, m’entrainant sans mes dons, me préparant pour ce jouir qui bientôt viendrait et ce mandalorien amoureux...Il m’aidait plus que je n’aurai pu le penser, me conseillant, m’apprenant de nouvelles choses te c’est fou ce que la semaine passa rapidement, je ne pensais pas avoir retrouvée mon meilleur niveau, mais j’étais vraiment en forme, j’avais retrouvé quelques formes, j’étais reposée et entrainée, j’étais prête et gonflée à bloc mentalement. Ca me mit même un coup au coeur de devoir quitter le camp mandalorien où je venais de passer un an de ma vie. Deux mandaloriens accompagnaient Mandalore et le voyage jusqu’à Gargon fut beaucoup plus rapide que dans mon souvenir. Nous atterrîmes non loin du village, réalisant la fin du trajet à pieds et l’arrivée se fit sous le regard suspicieux des villageois et surtout de mon père et du mandalorien qui m’avait entrainé. Pourtant ce fut embrassades et larmes de joie de les revoir. L’entretien eut lieu en extérieur, expliquer le combat alors que Mandalore et le « traitre » n’avaient de cesse de s’assassiner du regard, tout le monde était nerveux, c’était une poudrière violente, mais finalement tout se passe bien et il fut décidé que Mandalore serait accompagnée de ses deux mandaloriens tandis que je serais accompagnée de mon père et mon mentor.

La marche jusqu’au lieu du combat se passa dans un silence tonitruant, j’avais vêtu pour le combat un pantalon et un haut de lin, tissu léger et solide, Mandalore avait encore son armure mais j’avais toute confiance en elle pour s’en dévêtir une fois arrivée au lieu de combat. L’endroit n’avait pas changé, un petit plateau en haut d’une petit montagne, la marche avait eu de quoi chauffer les muscles et la vue était magnifique, tout autour on pouvait voir Gargon, il y avait même encore la rivière qui traversait au milieu, un peu plus d’un mètre de profondeur, rien d’impressionnant. Je me prépare au combat, écoutant encore les mots de mon mentor et mon père tandis que Mandalore retire son armure...je me sens presque désolée de la faire combattre sans, elle m’avait dit combien il était rare qu’un mandalorien se batte sans. J’approche quand elle va enlever son masque, curieusement dernière partie qu’elle avait gardé :

« Ne l’enlève pas. Avec tu es Mandalore et je n’avais pas compris combien l’armure était importante chez les mandaloriens, alors j’insiste pour que tu gardes ton masque. J’en porterai moi-même un. »

Je passe un masque utilisé sur la planète pour les travaux nécessitant l’usage de feu, l’emplacement des yeux est fermé par du verre noir. Je me tourne vers Mandalore, et approche jusqu’à être en face d’elle. Une petit inclinaison de tête en signe de respect, je tends ma main dans un autre geste de respect et je me prépare à me battre.

Le pacte avait était conclu. Cette fois, cette affaire stupide allait enfin prendre fin et permettre aux deux jeunes femmes de prendre un meilleur départ. Elle lui avait laissée l'occasion de se préparer du mieux possible, mais elle-même n'avait pas négligée l'effort et, sans pour autant déroger a ses obligations envers son clan ainsi que son peuple, elle s'était lancée dans un entrainement encore plus intensif qu'à l'accoutumée, prouvant ainsi qu'elle n'était pas du genre a sous estimer son adversaire. Elle s'était également rendue sur Concord Dawn, un besoin étrange d'aller voir son père, peut-être pour rechercher son consentement, mais aussi retrouver un instant ses racines de fermières, après tout, c'était le véritable sens du mot Fett. Toutefois, tout était fin prêt une semaine après, chacun avait suivit son propre programme d'entrainement et pourrait donc combattre au sommet de ses capacités. Shay s'était probablement sentie revivre, alors que Mand'Alor avait l'impression d'avoir abandonnée un poids important de ses épaules, enfin, cette situation ubuesque prenait fin.

Le navire choisit pour se rendre sur Gargon était un transport de troupe des plus basique, les fameux « Fierté de Mandalore » dans la version originale toutefois et non celle d'exportation. Une protection en Beskar avait était jugé nécessaire, dans le cas où ils seraient accueillit par des tirs d'armes lourdes. Le dernier jour, la blonde avait choisit deux guerriers parmi ses troupes afin de l'accompagner pour lui servir de garde du corps. Étant donné la nature de la mission, emmener avec elle deux de ses véritables gardes du corps ne lui semblait plus nécessaire, même si elle savait aller a la rencontre d'une population qui lui était hostile, elle assumait cet état de fait. La jeune femme avait emportée son armure et ses armes, mais ses deux guerriers avaient la tâche de l'en débarrasser une fois qu'ils seraient tous sur les lieux du duel. Le voyage fut cours, les deux planètes n'étaient pas si éloignée et avec la vitesse lumière, l'on avançait bien plus vite dans les étoiles. Shay indiqua la localisation du village et en l'absence de spatioport viable, la navette dut choisir l'endroit le plus grand pour se poser, c'est-à-dire la place du village.

Par commodité, les guerriers Mando'Ade laissèrent Shay partir devant, de cette manière, les villageois comprendrait qu'il ne s'agissait pas d'une venue hostile. Toutefois, lorsque la jeune femme posa le pied sur le sol de la planète en compagnie de ses gardes du corps, elle attira immanquablement la suspicion sur elle, d'autant plus que son masque lui donnait tout de même une apparence des plus inquiétante. Mais la pression ne monta réellement d'un cran qu'à partir du moment où le mentor Mandalorien de Shay se montra. Il toisait la cheftaine des clans et ses deux gardes du corps d'un air mauvais, ce Dar Manda de malheur. La blonde le surveillait tout autant, avec ses gens qui avaient abandonné toutes notions d'honneur, il fallait se méfier de tout. Toutefois, grâce aux efforts de Shay, il n'y eu pas d'incident majeur. Shay allait mener tout le monde sur les lieux de l'ultime duel. Mandalore serait accompagnée de ses deux gardes du corps, tandis que Shay avait son père et son mentor a ses côtés. Tout était donc maintenant prêt.

La dernière formalité a accomplir était la traversée d'un chemin sur une petite montagne, menant sur un plateau et offrant une belle vue sur Gargon. Il s'agissait a vrai dire d'une marche qui était fort bienvenue pour les guerriers de Mandalore qui ainsi pouvaient se dégourdir un peu les jambes après le voyage spatial. Celle que l'on nommait The Sovereign apprécia l'endroit et ferma les yeux, profitant de son calme. Un duel n'était jamais gagné d'avance, elle le savait très bien. Même si elle disposait de l'avantage de l'expérience, elle savait que ceux qui avait assuré l'entrainement de la demoiselle pendant la semaine aurait fait du bon travail, car être Mandalore, c'est aussi être capable de prouver que l'on est toujours le meilleur, il s'agissait donc d'un défi plus que bienvenue. La seule chose que l'on pouvait considérer comme dérangeante était qu'elle serait obligée d'abandonner son armure, mais il fallait faire des efforts pour que tout se déroule bien, elle en était consciente.

Aussi se retourna-t-elle vers ses adversaires avant de lever les bras, se laissant déséquiper par ses gardes du corps comme l'aurait fait les chevaliers de jadis. Ils commencèrent d'abord par les armes, lui retirant son Disrupteur ainsi que son blaster a impulsion, puis par les grenade et enfin les différentes pièce d'armure. Elle avait décidée de finir par le masque, car il s'agissait du symbole de sa charge et elle tenait donc a le conserver sur son visage le plus longtemps possible, mais alors qu'elle allait le retirer, la jeune femme la stoppa, affirmant qu'elle ne savait pas que combattre sans armure était difficile pour un Mandalorien, alors qu'elle acceptait de lui laisser le masque, elle en avait fait venir un autre pour elle. Pour un masque de travail, il était quand même finement ouvragé et la jeune femme le trouvait agréable. Mais ce n'était plus le temps pour ce genre de considération. La blonde n'avait pas desserré les dents, la parole était devenu inutile. Seul l'action comptait maintenant, l'art du combat au corps-à-corps, a main nue, le plus noble, qui compte sur une arme est un fou.

Après un dernier salut de la tête et une poignée de main, la blonde recula afin de se placer a distance règlementaire, puis se positionna en garde. Les deux jeunes femmes étaient maintenant prête, alors que les quatre spectateurs retenaient leurs souffle avant le début des hostilité. Pendant un an, elles avaient observée un duel a distance des plus respectueux, aujourd'hui encore, celui-ci serait probablement des plus intenses, mais sans coup bas. C'était comme si chacune d'entre-elle se connaissait parfaitement, recherchant le regard de l'autre derrière le masque qui pourtant l'occultait parfaitement. La tension était a son comble, comme si chacun attendait la première erreur de l'autre avant de charger. Au final, les deux femmes craquèrent en même temps et s'élancèrent, le poing en avant, dans un mouvement parfaitement similaire, chacun des poings étant bloqué par l'autre main. La suite tint d'un étrange ballet, ou les deux corps semblaient rechercher a créer presque une symbiose.

Le combat était bien plus qu'une vulgaire tuerie. Lorsqu'on pratiquait le corps-à-corps a très haut niveau, l'on pouvait le pousser au stade d'art noble et c'était justement dans cet objectif que ses deux femmes s'étaient entrainé. Poing, pied, la lecture de la bataille était parfaite pour les deux, et les parades étaient toujours parfaitement exécutée. Il ne s'agissait en même temps que d'un round d'observation, les choses sérieuses ne débuteraient pas directement, pour le moment, les deux demoiselles de la guerre se testaient afin de pouvoir savoir laquelle des deux prendrait le dessus sur l'autre...

Invité

Affronter Mandalore était une chose, le faire avec un tel poids sur les épaules en était une autre. Pendant plus d’un an, nous nous étions livrées un combat entre tortionnaire et torturée. Elle n’avait jamais abusé que je sois prisonnière à des fins sexuelles, elle avait voulu me détruire pour que je parle en usant de bien des manières, mais jamais par des méthodes humiliantes. J’avais crié, je m’étais évanouie, j’avais saigné et pleuré des larmes malgré moi dans toute la douleur de ce qu’elle me faisait vivre, mais toujours elle m’avait gardé dans l’honneur. Elle m’avait même protégé quand un mandalorien me trouvait à son goût et avait décidé d’abuser de moi, aussi ce combat devait se passer dans l’honneur et le respect, je ne pouvais concevoir qu’il en soit autrement. Nous allions nous battre chacune pour ceux que nous voulions, c’est vrai que j’avais plus à gagner qu’à perdre et son gain demeurerait mince puisqu’elle ne m’aurait que moi. Je gagnais et je retrouvais liberté et la paix pour Gargon, je perdais et je repartais avec elle tout en sachant que rien ne serait fait au village de mon enfance. Il me fallait pourtant gagner, je suis une battante, je me bats pour la victoire, je n’aime pas la victoire et j’ai un caractère très proche des mandaloriens, plus que je ne l’admettrai car je ne me bats pas pour gagner par tous les moyens, j’aime les victoires méritées et je sais admettre une défaite quand elle était inévitable et que je me suis donnée jusqu’à mon dernier souffle. Quand pour la première fois que je l’avais affrontée Mandalore m’avait vaincue, le combat n’avait pris fin qu’au moment où elle m’avait fait perdre connaissance et si je n’avais été dans les vapes, j’aurais continué, même complètement sonnée. J’ai longtemps cru que j’aurais mieux aimé que ce jour-là Mandalore fasse de moi un exemple et m’exécute, aujourd’hui je ne sais plus, cette année m’a fait découvrir une autre culture, une autre façon de penser et de voir les choses. J’ai noué malgré moi des amitiés, j’ai fais chavirer sans m’en rendre compte le coeur d’un mandalorien, j’ai appris à estimer la femme qui porte le masque de Mandalore, j’ai appris à apprécier Aleena, celle qui est derrière ce masque qui fait tant trembler les gens. J’ai vu que mes croyances, ce qu’on m’avait fait croire, n’étaient jamais que mensonge, qu’ils étaient un peuple respectable dont la seule tare aux yeux de la Galaxie était d’avoir basé leur culture sur la guerre et son art car les mandaloriens hissaient la guerre au rang d’art.

Et alors que le combat s’apprêtait à démarrer, je recevais encore les consignes de mon mentor et de mon père sur la victoire. Je ne les écoute même pas vraiment, ils ont passé mon enfance à me mentir, cette victoire, je ne la devrai qu’à moi et elle serait contre Mandalore et non contre Aleena que je rejoins pour lui dire de garder son masque. J’en mets moi-même un, était-ce mon premier pas dans le monde mandalorien ? Comme un signe que la fin de ce combat était écrite et que j’allais perdre ? Perdre n’était pas au programme, j’entendais gagner, et j’y étais prête. Je regarde la planète Gargon que l’on domine magnifiquement depuis cet endroit, je ne l’ai pas choisi par hasard. Si je devais garder une vision de mon monde natale, c’était celle-là, cet endroit de nature, ce ruisseau et cette vue sur le village qui m’avait vu grandir en contrebas. Si je perdais, la dernière vision de mon monde serait alors somptueuse. Et je me prépare, j’affronte Mandalore, je l’ai vu combattre en un an, elle m’a vue combattre, nous connaissons nos coups, reste à savoir qui prendra le meilleur sur l’autre.

Le combat commence dans l’honneur d’un geste de respect dans une poignée de mains très formelle mais respectueuse autant que possible. Le combat s’entame alors, nous tournons, toujours nous faisant face, nous fixant des yeux, je suppose qu’elle peut sentir mon « regard » posé sur elle, planté dans le sien. Le combat s’entame dans un mouvement similaire à la même seconde, nos poings se rencontrent et chacune recule immédiatement d’un petit pas, je l’imagine sourire comme moi derrière son masque. Nous sommes dans un round d’observation et c’est ce qui arrive, l’une lance un assaut que l’autre esquive et pare, puis c’est l’autre qui attaque et la première qui pare. Nous nous connaissons bien c’est l’évidence même, il faudra faire preuve d’ingéniosité pour parvenir à battre l’autre. Je me rends compte que mon coeur est étrangement calme si on considère les circonstances. Nouvel assaut de ma part, elle évite un coup de pied, j’évite son balayage tout en lançant mon poing dans son abdomen, elle se recule pour l’éviter et à nouveau une petite distance nous sépare et nous nous fixons du regard, toutes deux conscientes que nos seules connaissances martiales ne feront pas la différence. Il faudra savoir improviser et se faire novatrice pour vaincre. Elle s’élance, feinte un coup pour en réaliser un autre, je décide d’encaisser le coup qu’elle me porte à la cuisse pour en profiter pour frapper de mon pied au niveau de sa hanche. Chacune touchée, un partout balle au centre, on y arrivera pas comme ça, c’est une évidence. A nouveau nous nous observons, la tension monte doucement, les mains deviennent légèrement moites, le combat se lance lentement, nous avançons au même moment et reculons avant de réaliser le même coup. A peine ayant reculée, je reviens évitant un poing pour la faire tomber au sol, j’ai bien peur que ce genre de combat collé ne soit la meilleure chance pour une de nous. Profitant de l’avoir fait tomber et étant déjà debout, je n’attends pas qu’elle se relève pour envoyer mon pied droit vers sa tempe, endroit laisse légèrement découvert par son masque...