Star Wars - L'Aube du Crépuscule

Saison 6 - Dissimulation / Jeu de rôle et espace détente sur forum sur le thème Star Wars
 
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 Vérités alcoolisées [PV Ghalya]

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MessageSujet: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeDim 25 Sep - 20:04

26 Yelona

    J’ai froid...pourtant je n’ai jamais été frileuse. Je me sens seule...pourtant je n’ai jamais été la plus sociable des personnes. J’ai peur...pourtant je n’ai jamais été une froussarde. Alors qu’est-ce que je fais ici ? Recroquevillée sur moi-même, mes bras enserrent fortement mes genoux contre mon corps, je tremble de froid et d’effroi, sur mes joues je sens des larmes qui ruissellent , j’ai les yeux qui me piquent, ils sont sûrement rouges de tout ce que j’ai déjà pleuré. Je viens de me réveiller et je suis terrorisée par le spectacle qui s’offre à moi, je n’ai jamais pensé à la mort et pourtant je la sens désormais si proche, je ne comprends pas ce qui s’est passé. Je me suis réveillée il y a une vingtaine de minutes, ça ressemblait à une journée comme une autre, mais à peine avais-je quitté ma chambre que je sentais déjà la différence, là, partout, absolument partout, tout autour de moi, m’encerclant et se resserrant comme un goulot mortel sur ma gorge. Je sentais que quelque chose n’allait pas, les couloirs étaient déserts, il n’y avait pas le moindre bruit et plus j’avançais dans les couloirs et plus mon sentiment de malaise se renforçait, de seconde en seconde, j’avais le sentiment de m’enterrer un peu plus, comme si j’avais creusé ma tombe et que j’y entrais lentement. Je ne croise personne, je progresse vers les commandes du vaisseau, il n’y a pas le moindre bruit, juste un silence complet, j’avance encore, je passe devant une salle du Conseil déserte, mon sabre à la main,je suis de moins en moins rassurée et plus j’avance et moins bien je me sens. Quelque chose ne va pas sur ce vaisseau, où sont les jeunes néophytes qui d’habitudes s’entrainent à arrêter les tirs de ces sphères d’entrainement si cher à mon Maître ? Ou sont les Padawan qui se mesurent les uns aux autres ? Où sont les jeunes Jedi qui récitent le Code comme leurs Maîtres leurs ont demandé. Il n’y a plus de vie dans ce vaisseau, c’est étrange autant que c’est effrayant et quelque chose a changé.

    Mes pas me mènent jusqu’à la salle de contrôle, une odeur de brulé me parvient, me faisant allumer mon sabre-laser. Quelques traces de blaster et des brulures très significatives de sabre-laser se font voir à l’intérieur des couloirs du Somens. Mon coeur doucement s’accélère, je tiens mon sabre un peu plus près de moi, prête à me défendre contre quoi que ça soit qui puisse m’attaquer. La porte du poset de pilotage ne répond plus, je m’y ouvre un passage au moyen de mon sabre, la porte tombe dans un lourd fracas, toutes les personnes présentes tournent leurs têtes vers moi. J’entre dans la pièce tout en gardant une distance très raisonnable entre moi et ces inconnus qui me dévisagent, sourire mauvais sur leurs lèvres, à genoux devant eux, des personnes que je reconnais sans le moindre doute possible, je recule tandis qu’un d’eux ordonne à je ne sais qui de se saisir de moi avant de me promettre que je serai la suivante. Ils tuent les Maîtres Jedi sous mes yeux tandis que je recule, déjà tremblante de peur je dévie un tir de blaster, puis un second et un troisième, je recule, repassant par ce passage que j’avais emprunté. A l’abri des tirs, je me mets à courir...pour aller où?Mes pas me ramènent à ma chambre, d’un coup de sabre je détruis le système d’ouverture et je soude l’ouverture de la porte avec ce même sabre-laser. Ca ne les arrêtera pas longtemps, ils trouveront rapidement cet endroit, les Maîtres Jedi ont été tués devant mes yeux, je sais que je ne parviendrai pas à m’en sortir mais je suis prête à me défendre. Des sabre-laser traversent la porte qui commence à fondre, mon propre sabre à la main, je suis prête autant que je puisse l’être. La porte tombe en morceau et ils entrent. Dans l’espace restreint de ma chambre, je me défends contre les trois Sith...Je fais semblant de me défendre est plus juste, je pars un coup, en évite un autre, je me prépare à attaquer mais ne fait que hurler de souffrance quand mon corps est violemment parcouru d’éclairs électriques. Un d’eux m’arrache mon sabre des mains, l’autre continue sa torture électrique et le troisième les arrête, leurs sommant de nous laisser seules.

    Tombée sur mes fesses, je recule encore, encore et encore, pas très loin, la chambre est plutôt petite et bientôt mon dos butte contre la paroi du vaisseau. Je ramène mes genoux contre moi, je les enserre, comme si ça allait me protéger ou me sauver la vie. J’ai froid...pourtant je n’ai jamais été frileuse. Je me sens seule...pourtant je n’ai jamais été la plus sociable des personnes. J’ai peur...pourtant je n’ai jamais été une froussarde. Alors qu’est-ce que je fais ici ? J’attends tout simplement que cette Sith qui me fixe décide de me tuer, son sabre-laser droit vers moi, déjà prêt à me transpercer. J’attends cet instant, je n’y suis pas prête mais de toute façon je n’y survirai pas. Pourtant son sabre s’éteint, elle approche de moi et je tente de la repousser en usant de la Force, mais ça semble vain et sans effet, elle bouge ses doigts et ma gorge se bloque soudainement, m’interdisant de ne faire même que semblant de respirer. Elle se penche vers mon oreille tandis que les larmes cessent finalement, prête que je suis à mourir, mais pas en lui donnant le luxe de voir ma terreur. Elle murmure dans mon oreille :


    - Pauvre petite Jedi...Tes Maîtres ne nous ont pas arrêté, que pensais-tu donc pouvoir faire toi tou...
    - Madame, il faut partir, le vaisseau a été mis dans l’orbite d’un météorite, d’ici dix minutes il sera détruit.
    - C’est entendu, je vous rejoins. Et toi ma belle Naélindra, que veux-tu faire ? Rester et mourir comme tes pairs ou venir avec moi et vivre ?
    - Vous...Vous me connaissez ?
    - Bien sûr que je te connais, alors pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ?
    - Mais vous êtes une...Sith !
    - Oui bien sûr, et puisque tu es aussi observatrice tu as dû remarquer que j’étais aussi une femme, n’est-ce pas ?
    - Si vous croyez que ça me fera vous suivre ! Je préfère mourir ici !
    - Si c’est ce que tu veux. Ou tu peux vivre et devenir plus forte que tu ne l’aurais jamais été avec les Jedi. Le Côté Obscur c’est de famille chez les Farkas, ton père était un allié des Siths, tes frères respectaient ton père comme on adule un Sith, il n’y a que toi qui veut faire autrement.
    - Qui êtes-vous ?
    - Quelqu’un qui ne te veut que du bien.
    - J’ai froid...
    - Je te réchaufferai.
    - J’ai peur...
    - Je t’emmènerai en lieu sûr.
    - Je me sens si seule...
    - Je suis là à présent.
    - Vous êtes..
    - Oui tu as bien deviné. Viens avec moi à présent.


C’est à cet instant que je m’étais réveillée en sursaut. Dire que je ne voulais que méditer, à croire que mes nuits étaient encore beaucoup plus difficiles que je ne voulais l’admettre, j’étais épuisée, je dormais peu, je cauchemardai souvent et ce rêve de ma mère...il revient si souvent depuis que je suis parvenue à allumer son sabre-laser, suis-je vouée à être Sith ? J’échange le cristal bleu de son sabre-laser contre le rouge, vérifiant que la porte est bien fermée, je l’allume et le regarde, elle était une Sith...et moi ? Que suis-je ? Les deux sabre-lasers allumés devant moi, je ne sais pas quoi croire Sith ou Jedi ? J’échange à nouveau le cristal du sabre de ma mère, « cachant » le cristal rouge dans une petite boite à bijoux que je mets sous mon oreiller. Je quitte ma chambre et tombe presque nez à nez avec un jeune Jedi qui ne devait pas avoir beaucoup plus de douze ans. Il me regarde, me dévisage étrangement, je lui jette un regard noir, foudroyant ce pauvre Padawan du regard et je me dirige vers le coin restauration, trouvant une table et buvant...bien plus que de raison. Non l’alcool n’est pas un bon moyen de fuir mais dans ce début de soirée, après cette « sieste » placée sous le signe du cauchemar, ça fait beaucoup de bien. J’oublie de compter les verres et une bonne heure plus tard, c’est en titubant très légèrement, usant de la Force pour éviter de témoigner mon vrai état d’ébriété, que je reviens à ma chambre, une bouteille d’alcool fort à la main. A ma surprise la porte est ouverte, j’attrape mon sabre-laser, prête à m’en servir au moment où j’entre, brandissant mon sabre-laser vers elle, je l’allume et...il s’avère que la bouteille ne s’allume pas dans ce vrombissement habituel, d’ailleurs je crois que c’est un peu bizarre de menacer quelqu’un avec une bouteille pleine et pas cassée, je la baisse donc et range mon sabre à ma ceinture, sans confusion cette fois. Je ferme la porte et me laisse tomber sur une chaise :

- Qu’est-ce que vous pouvez faire pour ici ? Et qu’est-ce que je faites pour vous ?

Je n’ai jamais su tenir l’alcool et ça s’entend, je reprise :

- Qu’est-ce que vous faites ici ? Et que puis-je pour vous ?


Dernière édition par Naélindra Farkas le Jeu 6 Oct - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeMer 28 Sep - 0:52

    Assise en lotus sur son lit, c'est-à-dire les jambes croisées - pied droit sur la cuisse gauche, pied gauche sur la cuisse droite, le dos droit mais sans creuser les reins, les mains reposant sur les genoux, les deux genoux touchant le sol et la tête légèrement inclinée, la maîtresse Jedi méditait dans un silence quasi parfait, troublé de temps à autre par des cliquetis métalliques sans grande importances. Ses paupières étaient clauses, et son esprit vagabondait, revisitant le Somens II par l'intermédiaire des yeux de la Force. Si elle poussait son esprit un peu plus loin, elle pouvait sentir la présence obscure des membres de l'Ordre Sith, regrouper sur l'Impitoyable pour la plupart d'entre eux. Elle ordonna à son esprit de regagner le Somens et de réintégrer son corps avec la délicatesse d'une plume caressant sa peau.

    Elle rouvrit ses paupières et fut rapidement obligée de les refermer, agressée par la luminosité ambiante. Puis, prudemment, elle ouvrit un oeil, puis le deuxième, avant de se rendre compte que les lumières étaient tamisées, donnant une atmosphère sereine à la petite chambre, qui pourtant, ne possédait rien qui incitait au calme et à la détente. Un mobilier sommaire, c'est-à-dire une table dans un coin avec deux chaises, dont l'une était recouverte de vêtements, une armoire, une étagère et une petite table près du lit. Ce lit était d'ailleurs la seule chose vraiment confortable que possédait la chambre de Ghalya. Cette dernière avait même prit pour habitude de manger dessus, le dos contre le mur de métal froid. Sur l'étagère reposait Delindel, la lame noire que possédait la maîtresse Jedi, seul souvenir de son monde natal. C'était en quelque sorte son héritage, auquel elle tenait beaucoup.
    La Jedi jeta ses pieds hors du lit et se releva prestement. Elle replaça une sombre mèche de cheveux derrière l'une de ses longues oreilles effilées, puis fit quelques pas à travers la pièce afin de se dégourdir les jambes. Ghalya ouvrit l'armoire métallique d'un geste de la main et y prit une sorte de longue blouse blanche qu'elle passa par-dessus sa bure marron clair. Ainsi vêtue et ressemblant fortement à un médecin, la jeune femme quitta ses quartiers d'un pas souple.

    Tandis qu'elle marchait avec pour seul but celui-ci de se dégourdir les jambes, elle ne remarqua pas un jeune apprenti se diriger vers elle, son regard azur étant posé sur le pendentif en forme de croissant de lune qu'elle tenait entre ses doigts. Au dernier moment, ayant entendu les pas de l'apprenti, elle s'écarta de sa trajectoire. La Jedi le gratifia d'un sourire avant de poursuivre son chemin. A peine eu t-elle fait trois pas qu'elle entendit le jeune Jedi, tout juste âgé de douze ans, revenir vers elle. Ghalya se retourna, les poings sur les hanches, curieuse de savoir ce que ce jeune garçon désirait.

    - Maître, je suis passé devant la chambre de Naélundra Farkas tout à l'heure et j'ai vu une étrange lueur rouge sous la porte. Je sais qu'elle ne va pas très bien, elle vit très mal la mort de son maître, même si ça fait deux ans. Peut être pourriez-vous aller lui parler ?

    - Pourquoi pas, si ce que tu dis est vrai, peut être pourrais-je l'aider à supporter son deuil. Je m'en occupe, tu peux aller en paix.

    Lÿrargent tourna les talons et poursuivit sa route. Elle du faire appel à la Force afin de trouver les quartiers de Naélundra Farkas, ayant oublié de demander où cela se trouvait au jeune apprenti. Lorsqu'elle arriva devant la porte de métal, elle constata rapidement que celle-ci n'était pas fermée, mais que la pièce était vide. Ghalya ouvrit la porte et pénétra dans la pièce, oubliant de refermer derrière elle. L'apprenti avait parlé d'une lueur rouge, et la maîtresse Jedi avait une petite idée sur l'objet pouvant projeter pareil lueur. Ghalya chercha donc un sabre laser possédant un cristal rouge, sans succès. Puis, elle posa son regard sur le lit. L'oreiller était anormalement gros, et la Jedi le souleva. Elle y découvrit une petite boite dont elle se saisi délicatement, puis après l'avoir rapidement inspectée, elle l'ouvrit.

    Son regard azur demeura fixe une trentaine de secondes, puis la Jedi posa la boite sur la table et en sorti le cristal rouge qui y reposait. Un cristal de sabre laser. Un cristal utilisait par les Sith. Même si cette couleur n'était pas réservée aux membres de l'Ordre obscur, Ghalya ne pouvait masquer son étonnement face à cette découverte.

    Quelques instants plus tard, la porte coulissa et la Jedi eu tout juste le temps de nonchalamment s'appuyer contre le mur, avant de voir apparaitre la padawan Jedi Naélundra Farkas. Elle sentait l'alcool et tenait entre ses doigts une bouteille pleine, bouteille dont elle se servi pour menacer Ghalya, pensant probablement tenir son sabre laser entre ses doigts, avant de se rendre compte que ce n'était pas le cas et de baisser son « arme », sous le regard moqueur de Lÿrargent.

    - Un de tes camarades s'inquiète pour toi, alors me voici.

    Elle ne tenta pas de lui prendre la bouteille, ne souhaitant pas l'énerver davantage qu'elle devait l'être, mais garda un oeil discret dessus, refusant de voir la Padawan prendre ne serait-ce qu'une seule gorgée du liquide qui s'y trouvait. La jeune femme tira une chaise à l'aide de la Force, et prit place en face de la l'apprentie, se mettant ainsi à son niveau. La Padawan serait plus à l'aise pour parler si elle ne se sentait pas dominée par la Maitre Jedi.

    - Alors, dis-moi, pourquoi ceci ? Demanda t-elle de sa voix douce, désignant la bouteille du regard.

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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeMer 28 Sep - 7:31

Je ne suis pas de cette espèce étrange qui pense que l’alcool peut tout arranger, tout simplement parce qu’en réalité je bois très rarement et très exclusivement seulement je bois dans une quantité trop forte pour mon corps. L’alcool n’est ni un refuge, ni une excuse, encore moins une bonne excuse, l’alcool est tout au plus un moyen de fuir qui doit rester temporaire et parfois, la fuite que cela permet fait du bien, dans certains rares cas, je veux bien admettre que l’alcool soit salvateur. Dans le cas présent, je me posais beaucoup de questions, toutes en rapport avec mes doutes, je n’étais pas totalement sûre et certaine d’être encore une vraie Jedi, je n’étais pas sûre et certaine de ne pas être en train de virer complètement Sith, peut-être était-ce là ce que je deviendrai, simplement une Sith, comme ma mère l’avait été longtemps avant moi. Pourquoi avait-elle été Sith ? Pourquoi avait-elle choisis l’obscurité ? Etait-ce un chemin qui permettait d’accéder à plus de pouvoirs ? Ma mère courrait-elle après le pouvoir ? Ma mère avait-elle été une personne horrible ? J’avais toujours cru qu’elle fut une Jedi mais depuis que son sabre-laser s’était allumé pour la première fois et qu’il avait trahi son appartenance aux forces obscures de la Force, je n’avais jamais réussis à oublier. Tout s’était enchainé si vite il faut dire, d’abord Mon Maître m’avait droguée et mise dans ce vaisseau à sa place, puis elle était morte, et le sabre-laser de ma mère s’allumait alors que j’étais en proie aux doutes sur les raisons de ma présence ici. C’était comme si tout était magnifiquement bien fais exprès pour que je me retrouve dans une situation désagréablement dangereuse et malheureusement j’imaginais mal comment faire, je crois que j’avais peur de savoir la vérité sur moi, sur ce que je deviendrai, et si mes rêves étaient prémonitoires et pas de simples cauchemars ? Et si un jour les Sith parvenaient à prendre ce vaisseau par la force, à tuer les Jedi et à m’emmener pour faire de moi une des leurs ? Et si c’était un rêve que la Force voulait que j’interprète et que je comprenne comme une façon de me dire que je devais choisir entre devenir Sith ou rester Jedi ? Ca faisait beaucoup de questions qui se mêlaient à beaucoup de doutes, ca créait beaucoup plus de peurs que je voudrai un jour l’admettre, je me cachais derrière un masque d’assurance mais au final, tout en moi ne faisait qu’être doutes, peurs et questions sans réponses.

Alors pour une fois, et ce n’est pas coutume, je me rendais dans la partie restauration pour boire. Au début je ne pensais boire que deux ou trois verres, pour éloigner les questions et les doutes, mais plus l’alcool prenait effet en mon corps et plus je paniquais aux réponses que je trouverai à mes questions. C’est ainsi que je continuais à boire, encore et encore, jusqu’à ce que bientôt une bouteille entière d’un alcool fort et franchement pas bon ne se retrouve totalement vide. Bouteille vide, Naé pleine...L’alcool faisait vraiment effet cette fois et bon sang enfin les questions s’éloignaient et me foutaient un peu la paix, ça faisait vraiment du bien ! Les questions se turent enfin, j’étais comme dans une petite bulle, bien en sécurité loin de mes doutes, de mes peurs et de mes questions et franchement c’était vraiment libérateur, ça faisait beaucoup de bien. Plus rien ne m’atteignait alors que je titubais péniblement dans les couloirs du vaisseau, par chance je ne croisais personne, du moins pas avant d’atteindre ma chambre, d’ailleurs ce n’était pas franchement devant ma chambre, ni dans le couloir menant à ma chambre mais littéralement dans ma chambre que se trouvait pas moins qu’une Maître Jedi, bien confortablement installée l’épaule contre un mur dans une position assez calme et détendue. Après avoir, en vain, tenter de menacer la Jedi avec ma bouteille-pas-laser qui ne s’allume pas comme elle aurait dû le faire normalement dans l’esprit de ce que j’avais en tête, je me laisse tomber sur une chaise, mon sabre-laser rangé et la bouteille armée dans ma main pour une autre gorgée.

Les phrases de la Jedi me font rire, quelqu’un s’inquiète pour moi...Je ne vois vraiment pas qui s’inquiéterait de moi, je n’ai presque parlé à personne en deux années, je n’ai plus de Maître, je n’ai personne à qui me confier et personne de confiance, alors non, je ne crois pas que quelqu’un s’inquiète pour moi, ça m’étonnerait très honnêtement que ça soit « pour moi » que quelqu’un s’inquiète :


- Je crois que vous faites erreur sur la personne, si quelqu’un s’inquiétait de moi, je le saurai.

La Maître Jedi prend place juste en face de moi, assise sur une chaise, tout pile en face de moi, à juste un pas de distance. Elle désigne la bouteille du regard tout en me demandant pourquoi je me mets dans cet état. Je m’assois au fond de ma chaise, comme si je cherchais à fuir, serrant la bouteille contre moi comme si elle allait me protéger d’une attaque de la Maître Jedi. Je ne me sens pas si bien soudainement, je n’ai pas de réponses à lui donner, je bégaye des « euh » sans savoir quoi dire et finalement :

- Et vous alors ? Je peux savoir pourquoi vous êtes ici ?

C’est seulement là que je remarque la boite à bijoux sur l’oreille, je me relève rapidement, me rattrape à un meuble pour ne pas tomber et je titube les trois pas jusqu’à mon lit, tombant à genoux, pas volontairement, juste devant le lit pour constater que la boite est...vide. L’alcool aidant, là où j’aurai sans doute parler un autre jour, je pose la bouteille et me relève en furie, mon sabre-laser dans ma main, pas de confusion cette fois, c’est bien mon sabre-laser que j’allume et dont je menace plus ou moins la Maître Jedi :

- Rendez-le moi ! C’est à moi et j’y tiens ! Je ne veux pas avoir à tuer pour le récupérer alors rendez-le moi ! Tout de suite !

Je lève mon sabre-laser et attaque, évidemment sans danger pour la Maître Jedi qui s’esquive tandis que mon élan me fait tomber à la renverse, mon sabre s’éteint et roule un peu plus loin tandis que j’éclate lamentable en sanglots. Je recule sans me relever jusqu’à ce que mon dos soit contre le mur, mes genoux vers moi, je les enserre de mes mains, exactement comme dans mon rêve, et dans des sanglots de peur et de tristesse, je laisse pour la première fois depuis longtemps les larmes couler tout en murmurant des petits :

- Allez-vous en, allez-vous en...
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeMer 28 Sep - 18:44

    La Jedi fronça les sourcils et demeura interdite quelques secondes face à la réponse de l'apprentie qui lui fait face. Etait telle vraiment si seule ? Ghalya avait beaucoup de mal à croire que oui. Le Somens II transportait uniquement des Jedi, alors comment se pouvait-il qu'une des leurs se sente si seule, est était laissé sur le côté, à l'abandon. Il y a deux ans, chaque Jedi présent à bord du vaisseau avait perdu quelque chose. De la famille, des amis, des mentors ... Naélundra Farkas avait été délaissée, elle n'avait reçue aucune aide. Seule, elle avait fini par laisser le doute s'insinuer dans son esprit et alors, elle qui se pensait Jedi, commençait à douter et à se remettre en question. Aujourd'hui, il n'était pas difficile de sentir le doute et la tristesse qui émanait de la jeune femme.

    La jeune femme posa une question. Une question qu'elle a déjà posée. L'alcool avait un très mauvais effet sur la mémoire de l'Apprentie Jedi, songea Ghalya. N'ayant aucunement envie de la froisser davantage en lui répondant, la Maïtre Jedi demeura silencieuse, son regard azur posé sur Naé.
    C'est alors que Lÿrargent remarqua le regard de la Padawan. Il n'était pas posé sur la bouteille qu'elle tenait entre les doigts, ni sur le visage de la Maître Jedi, mais sur quelque chose située derrière Ghalya. Celle-ci se retourna brusquement alors que Naélundra se relevait rapidement et titubait tant bien que mal jusqu'au lit, où elle se laissa tomber à genoux. Elle prit alors la boite à bijoux laissé là par Ghalya, vide. La Maître Jedi lâcha un juron, mais c'est déjà trop tard. La Padawan posa sa bouteille et se retourne vers Ghalya, le regard sombre et la voix emplit de colère. Elle activa son sabre laser et menaça Lÿrargent de sa pointe. Celle-ci demeure debout, impassible, sa gorge à quelques centimètres de la lame. Elle pouvait sentir la chaleur produite par la le sabre contre sa peau. D'un habile mouvement sur la droite, Ghalya évita l'attaque de Néalundr et celle-ci tomba sur les fesses tandis que son sabre laser roula loin d'elle. Sous le regard inquiet de Ghalya, la jeune apprentie éclate en sanglot et recule jusqu'à ce que son dos touche la paroi de métal froid, ses genoux contre sa poitrine et ses bras les entourant. Elle semble si faible, si fragile aux yeux de la Maître Jedi. Les larmes dévalaient lentement ses joues alors qu'elle murmurait douloureusement, comme si la présence de Ghalya était un véritable supplice.

    La Maître Jedi s'avança doucement vers Néa, puis vint s'asseoir à côté d'elle, le dos contre le mur et les jambes étendues devant elle. Elle lui prit délicatement la main et y déposa le cristal couleur sang, qui semblait si précieux aux yeux de la Padawan. Ghalya referma les doigts de Naé sur le cristal puis lui lâcha la main.

    Le silence reprit ses droits, uniquement troublé par les sanglots étouffés de Naélundra.

    Enfin, après une dizaine de minutes, la Maître Jedi bougea légèrement afin de soulager ses muscles endoloris. Son regard se posa alors sur le visage encore humide de la jeune padawan. C'est un regard doux et compréhensif, comme celui d'une mère. D'une voix douce, Ghalya brisa le silence.

    - Ce soir je ne suis pas là en tant que Maître Jedi, mais en tant qu'amie. Si tu souhaites te confier, je suis prête à d'écouter sans porter le moindre jugement.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeMer 28 Sep - 21:29

Depuis le jour où je m’étais réveillée sur ce vaisseau, chaque seconde avait été un peu plus pour me faire douter d’être une Jedi, pour me faire douter de moi. J’avais perdu mon Maître, si formidable avait-elle été, je me retrouvais vraiment comme une idiote sans elle, ses principes, ce qu’elle m’avait appris, c’était comme si tout était mort avec elle, comme si désormais, j’étais vouée à devenir la Sith qu’était ma mère, j’avais peur, peur que mes efforts soient vains, qu’ils ne conduisent à rien et surtout, j’avais peur de sombrer, peur d’être prédestinée à devenir une Sith. Je sais que d’être Sith ou Jedi, ça ne se transmet pas par le sang, mais pourtant j’ai peur, il est souvent de famille de sombrer dans la côté obscur, j’avais lu beaucoup de choses là-dessus, et je ne voulais pas devenir une Sith. Les Jedi avaient sauvé ma vie de l’esclavage et sans doute en grandissant et en devenant une femme d’autres choses plus intimes et moins agréables que mon père aurait finis par faire. J’avais juré ne jamais devenir comme mon père et ce soir j’étais aussi imbibée d’alcool que lui ne l’était les bons soirs, si je n’étais même pas capable d’éviter de tomber dans l’alcool tout en sachant parfaitement ce que ça avait fais à mon père et ce qu’il faisait une fois sous l’emprise de l’alcool, alors comment pouvais-je prétendre résister à l’appel des ténèbres ? Et si c’était ma vie de devenir une Sith finalement ? Si j’étais prédestinée, si tout était écrit et que mes efforts ne mèneraient jamais à rien ?

Alors de voir cette Maître Jedi là, dans ma chambre, je prends peur, je doute plus encore, a-t-elle sentis ? Vient-elle me dire que je suis virée de l’Ordre Jedi ? Merci de rendre votre sabre-laser, de ne plus utiliser la Force et au revoir Naélindra ? Je ne veux pas que ça soit mon destin, je refuse que ça soit le cas, je veux être Jedi ! Mais j’ai peur de virer Sith...Comment j’explique ça au Conseil si il me pose la question hein ? Parce que je suppose que si la Maître Jedi à des doutes sur moi, elle en fera part au Conseil qui se fera un plaisir de me torpiller par un sas d’évacuation sur une planète inconnue...Ne serait-ce pas mieux ? Au moins je ne finira pas Sith comme ma mère ! Ma mère...C’est là que je réalise que la boite est posée sur le lit, ouverte...Un pas d’élan et quelques titubages plus loin, je prends la boite qui est vide, la Jedi peste et je me relève en la menaçant de mon sabre-laser, du vrai sabre-laser et pas de la bouteille. La colère semble annihiler les effets de l’alcool, je lui ordonne de me rendre le cristal mais je n’attends pas de lui laisser une chance de le faire pour attaquer...Ivre comme je suis, même un bantha n’aurait pas peur, je tombe lamentablement, mon sabre roule, je recule, je me replie sur moi-même, je sers mes genoux, je pleure...Pathétique et lamentable, c’est tout ce que je suis désormais, l’ombre de ce qui fut une Padawan sur-motivée, l’espoir brisé que mon Maître avait de me voir devenir une vraie Jedi, une Chevalier Jedi, une Maître Jedi.

Je lui demande de partir mais elle avance, ne faisant que faire redoubler les larmes, elle s’assoit, j’ai peur de sa réaction comme une enfant qui a fais une bêtise, elle prend ma main, l’ouvre et y pose le cristal, refermant mes doigts dessus et lâchant ma main. Je ne comprends pas pourquoi, mais je suis heureuse qu’elle le fasse, je ne le dis pas, je sanglote et lentement les larmes se calment, elles s’apaisent, tout va soudainement un peu mieux. Je sursaute quand la Maître Jedi prend la parole, je ne sais pas quoi lui dire, me tortillant un rien, j’attrape l’autre sabre-laser, celui de ma mère. Aussi adroitement que me le permet mon état, je change le cristal bleu que j’ai mis contre celui d’origine, je le pose dans la main de la Jedi et je me rapproche d’elle. J’ai besoin d’une présence, de chaleur humaine, ma tête tombe son épaule alors que je ferme les yeux, restant contre elle :


- Si vous essayez de l’allumer, vous n’y arriverez pas. Avant d’être à bord, je n’ai jamais réussis à l’allumer, mais quand j’ai commencé à douter, ça marchait tout seul, ce n’est pas une arme de Jedi mais une arme Sith...Je ne suis pas une Sith vous savez ? C’était à ma mère et j’ai toujours cru qu’elle était Jedi et que le sabre était cassé mais quand je l’ai allumé, quand j’ai vu cette lueur rouge, juste après la mort de mon Maître, j’ai cru que...J’ai eu peur. Alors je n’ai parlé à personne de ça ou de mes doutes, je m’entraine tard la nuit quand tout le monde dort et...On serait mieux sur le lit non ? Plus à l’aise...Et puis vous êtes une Maître Jedi, vous avez mieux à faire que d’écouter mes problèmes existentielles de gamine puérile.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeDim 2 Oct - 21:26

    Le silence était tombé, régulièrement troublé par la respiration bruyante et hachée de Naélindra. Peu à peu, la jeune apprentie se calma jusqu'à les larmes cessent de couler. La Maître Jedi demeura silencieuse, mais ne put s’empêcher de tourner la tête, les sourcils froncés, alors que la Padawan se tortillait légèrement afin d'atteindre son seconde sabre laser. La Maître Jedi voulu attraper son poignet avant que ses doigts ne touchent le métal froid, mais elle suspendit son geste et décida de faire confiance à Naélindra.

    Elle l'observa ouvrir le tube métallique et y retirer le cristal bleu pour le remplacer par le rouge, celui que la Maître Jedi venait de lui rendre. Puis elle prit délicatement le manche que lui tendait la jeune femme, comme si elle avait peur de se brûler en le saisissant. Lorsque ses doigts entrèrent en contact avec le métal, elle eu une désagréable impression, comme si la mère de Naélindra avait enfermée dans ce manche toute l'obscurité qui la souillée, et que la Maître Jedi pouvait sentir par ce simple contact. Avec précaution, même si cela était totalement inutile, elle prit l'arme à pleine main et la fit tourner entre ses doigts, l'inspectant de son regard azur.

    Elle sentit la tête de Naélindra percuter doucement son épaule, lorsque celle-ci se laissa aller contre la Maître Jedi, qui sourit doucement en la regardant. Elle passa un bras autour de ses épaules et reprit son inspection, offrant tout de même à l'apprentie Jedi une étreinte réconfortante et chaleureuse. Enfin, la jeune femme prit la parole, expliquant à son aînée que ce sabre laser ne c'était allumé pour elle qu'à partir de l'instant où elle avait commencé à douter d'elle, à se demander si elle était vraiment faite pour être Jedi.

    Ghalya lui jeta un regard en biais, puis se concentra sur l'arme qu'elle tenait entre ses doigts. Elle posa son pouce sur le bouton d'activation de la lame, puis appuya. Rien ne se passa. La Jedi c'était attendue à ce que la lame s'active, a ce que ce bourdonnement si familier résonne à ses oreilles et balaye les croyances de l'apprentie d'un revers de la main. Mais Naélindra avait raison. Elle doutait et le sabre laser c'était activé pour elle, après toutes ces années à demeurer silencieux, il lui avait montré qu'une autre voie s'offrait à elle, une voie qui lui ressemblait peut être davantage.

    La Maître Jedi soupira et lui rendit son sabre laser. Contrairement à l'Apprentie, elle ne doutait pas que sa place était ici. Être Jedi... c'était de famille. Peut être que pour Naélindra, être Sith l'était également.

    Ghalya se releva prestement juste après que la Padawan est parlée. Celle-ci devait penser qu'elle allait partir et la laisser, mais ce ne fut pas le cas. Lÿrargent prit sa main et la tira sur les pied, la rattrapant au dernier moment pour que celle-ci ne s'étale pas lamentablement de tout son long, la tenant contre elle sans vraiment le vouloir. Ghalya posa son regard sur elle, puis le détourne brusquement et la poussa vers son lit où elle vint la rejoindre, s'asseyant dos contre le mur.

    - Tes problèmes existentielles de gamine puérile m'intéresse beaucoup, au contraire. Lui répondit-elle enfin en reprenant ses propres mots, sans ironie toutefois. Je pense qu'en parler te soulageras. Tu as bien commencé tout à l'heure alors continue, je t'en pris.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeDim 2 Oct - 22:20

Je me sentais complètement idiote et impuissante devant la Maître Jedi, l’alcool n’aidait pas énormément, mais le fait qu’elle soit venue fouiller ma chambre me faisait vraiment mal, le fait qu’elle ait trouvé le cristal de ma mère me faisait peur. Elle devrait me dénoncer au Conseil car non contente d’avoir un sabre-laser marqué par le Côté obscur, d’avoir un cristal rouge et d’avoir eu une mère Sith, ce soir j’agis comme une Sith, comme ce soir-là avec Jilano. Ce soir-là où j’avais attaqué un Maître Jedi avec la colère d’une Sith, ce soir-là où j’avais voulu tuer un Maître Jedi et l’alcool de cette soirée devait me permettre d’oublier tout ça, d’oublier mes doutes, de les noyer dans une gueule de bois demain matin, mais finalement non. Finalement une Maître Jedi avait forcé ma porte, elle était venue dans ma chambre, elle avait fouillé, elle avait trouvé quelque chose de personnel, elle l’avait touchée et même si ça pouvait paraître idiot, ce cristal était sûrement la seule et unique chose à laquelle je ne voulais pas qu’on touche. En dehors si possible de mon corps si c’est pour me peloter. Ce cristal avait pour moi un côté important, il était la preuve de ce que fut ma mère, la preuve de ce que je ne veux pas être, la preuve de ce que j’aurai pu être, de ce que je suis peut-être vouée à être. Je ne sais pas trop quoi croire, en tout cas, pour l’heure, je me considère chanceuse.

La Jedi ne me menace pas, elle est d’une douceur absolue avec moi, d’une gentillesse vraiment très plaisante, elle me laisse poser ma tête sur son épaule, elle me laisse être à ses côtés, elle me donne de la chaleur humaine, du réconfort et ça fait...Beaucoup de bien. Dans ses bras, je suis vraiment bien, la tête sur son épaule, rassurée, apaisée pour la première fois, je me sens libérée, je me sens tranquille, je me sens enfin à nouveau, en paix. Je lui pose le sabre-laser dans la main, celui avec le cristal de ma mère et je lui explique qu’elle ne pourra pas l’allumer, preuve de la corruption de cette arme, preuve qu’il est impossible pour un Jedi de l’allumer. Si elle ne doute pas de son appartenance, ce sabre-laser ne fera rien si elle essaye de l’allumer et quand elle tente, rien ne se passe, elle est donc une vraie Jedi, une vraie de vrai, sûre de son appartenance, sûre et certaine de ne pas avoir fais d’erreur dans son jugement,e elle est une Jedi. Je n’ose pas demander si je dois en conclure que je finirai par être Sith, elle me répondrait que le temps nous le dira, elle dira peut-être que ça n’est pas de famille, mais pas de réponse sûre et définitive, ça n’existe pas ce genre de réponses quand on a le choix. Je l’entends soupirer, je la vois remettre le sabre-laser dans ma main, et je l’y garde.

Quelques secondes plus tard, je suis debout, dans les bras de la Jedi pour ne pas perdre l’équilibre tandis qu’elle me met sur le lit, m’y rejoignant. Elle s’installe dos contre le mur et je me sens petite enfant au moment où je la rejoins, mon corps contre le sien, ma tête reposant juste sous sons épaule, un bras passant sur son ventre. Je crois que c’est finalement de ça dont j’ai besoin, d’une présence, de me sentir bien, d’être avec quelqu’un, d’être rassurée. Je bois rarement parce que ça fait ressortir ce dont j’ai vraiment envie, ça a toujours été ainsi, alcoolisée je suis la plus honnête de toutes les femmes, et là j’ai visiblement besoin de réconfort. Ce qu’elle me dit me fait avoir un petit sourire, je commence par allumer le sabre de ma mère, juste quelques secondes, pour en voir la lame, puis j’éteins et le range dans le tiroir de ma table de chevet :


- Je ne sais pas trop quoi dire. Ma mère était Sith et ce sabre qui ne fonctionne qu’avec ceux qui ne sont pas Jedi fonctionne à merveille avec moi. J’ai peur de ce que ça peut vouloir dire. Mon Maître me manque et ma mère aussi, même si je ne l’ai jamais connue, j’aurai tellement de questions...En fait non, j’en aurais qu’une : Pourquoi ?

Tandis que je parle, je me sers contre elle, sans vraiment que je ne m’en sois rendue compte, ma main a entamé des petits mouvements sur sa hanche et il est facile de deviner quel genre de mouvement, j’arrête quand je le réalise :

- Pardon Maître, c’est l’alcool qui fait ça, je tiens vraiment mal l’alcool, ça me rend maladivement honnête, je ne fais plus que ce que j’ai envie ou ce dont j’aurai besoin, mais ce n’est pas une raison.

Je lève les yeux vers son visage :

- Dites...je sais que ça va être très, très bizarre, mais...Vous n’accepteriez pas de passer la nuit avec moi ? Pas pour...enfin...Si je promets que mes mains resteront sages ? J’ai pas envie de dormir seule cette nuit, j’ai besoin d’une présence...S’il vous plait.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeDim 2 Oct - 23:44

    Au moment où elle sentit l'Apprentie poser sa tête dans ce creux, juste entre son épaule et sa poitrine, Ghalya sentit une boule se former dans sa gorge. Lorsque Naé vint poser son bras sur son ventre, l'empêchant ainsi de se relever, la Maître Jedi comprit qu'elle n'avait plus le choix. Lentement, le stress qu'engendrait cette situation redescendit à un niveau plus normal et la boule se situant dans la gorge de la jeune femme disparue. Elle savait parfaitement pourquoi son corps réagissait ainsi face à se contact plus rapproché que précédemment, mais en tant que Maître Jedi elle ne pouvait se laisser aller et profiter de la faiblesse de Naélindra. Cependant, le désir de veiller sur la jeune femme était trop présent pour s'esquiver maintenant, aussi la Maître Jedi passa un bras autour de ses épaules, comme précédemment, caressant distraitement, sans vraiment s'en rendre compte, son épaule.

    Naélindra alluma son sabre et la lueur de la lame se reflétât sur le visage des deux femmes. Le temps de quelques secondes, Maître Lÿrargent cessa de bouger, comme hypnotiser par la lueur de la lame, qui lui évoquait celle du sang. Ainsi, ce que l'Apprentie lui avait dit était vrai. Elle doutait vraiment, et la lame était là pour lui rappeler, pour lui rappeler qu'il existait une autre voie.

    La Padawan rangea l'arme dans le tiroir de sa table de chevet et revint s'appuyer contre Ghalya.

    - Pourquoi ? Pourquoi ta mère a choisi la voie des Sith ? Si telle est ta question, je pense que trouver sa réponse est facile. Chacun est libre de suivre sa propre voie, qu'on soit d'accord ou non. Elle a décidé d'embrasser les ténèbres du côté obscur, mais dis toi bien que tu n'es pas ta mère. Tu n'es pas obligé de suivre le même chemin qu'elle, même si ce sabre laser te fait douter. Je t'aiderais à t'en sortir, je te le promet. Termina t-elle dans un chuchotement, son souffle caressant le cou de Naélindra avec délicatesse.

    Tandis qu'elle parlait, elle sentit la main de Naélindra sur sa hanche, effectuant, probablement sans s'en rendre compte, de légère caresses qui arrachèrent un délicieux frisson à la Jedi, et ce bien malgré elle. L'apprentie ne tarda pas à s'en rendre compte et stoppa son geste en s'excusant.


    - Ce n'est rien. Lui répondit-elle, légèrement amusée.

    Lorsque l'Apprentie reprit la parole d'une toute petite voix, Ghalya ne put s'empêcher de sourire doucement. En cet instant, elle avait l'impression de tenir une enfant apeurée dans ses bras, et son instinct lui ordonnait de rester de veiller sur elle, balayant les hurlements de sa raison d'un revers de la main. Ghalya avait conscience que, si elle ne se contrôlait pas, son corps tout entier allait la trahir assez rapidement, mais face à la détresse qu'elle lisait dans le regard de Naélindra, ses défenses s'abaissèrent comme pas enchantement et la jeune femme retira tant bien que mal sa blouse blanche qu'elle lança sur la table, se retrouvant ainsi vêtue d'un haut sans manches gris, dévoilant ses bras nus. L'un était tatoué, marqué du blason de l'Ordre Jedi. L'autre était couvert de cicatrices laissées là par la lame d'un sabre laser, vestige des épreuves du passé. Les cicatrices, bien que très pale aujourd'hui, était parfaitement visible par Naélindra.

    Inconsciemment, la Maître Jedi frotta son bras à l'endroit où il était le plus marqué, bien qu'elle ne ressentait aucune douleur. Elle soupira, puis posa son regard sur Naé, qui s'était redressée et la regardait sans rien dire. Elle lui sourit il lui ordonna gentiment de s'allonger. L'Apprentie retira le gilet qu'elle portait et se retrouva, à l'instar de la Maître Jedi, avec pour seul vêtement un haut sans manches.

    Il n'y avait pas beaucoup d'espace, mais Ghalya avait la chance de ne pas être très grosse, aussi elle n'eut pas trop de problèmes à se glisser entre Naélindra et le mur, s'allongeant complètement à côté de l'apprentie. Elle posa son coude sur la matelas et posa son menton sur sa paume ouverte, son regard azur posé sur le visage de l'apprentie.

    Sa main libre, jusqu'alors posée sur sa propre hanche, se déplaça lentement jusqu'à atteindre celle de l'apprentie. Le silence régnait dans la chambre et Ghalya ne semblait pas se rendre compte de son geste. Ce soir, son corps semblait avoir envie de lui jouer un tour, ce qui embarrassait la Maître Jedi, qui retira sa main après s'être rendu compte de son geste. Elle avait pleinement conscience de son penchant pour les femmes et n'en avait pas honte, mais Naélindra, dans son était d'esprit actuel, n'était pas une personne recommandée pour ce genre de contact. Mais le souffle de Naélindra sur sa peau était comme un électrochoc, et son corps tout entier répondait instinctivement à cette caresse non intentionnelle en déclenchant d'innombrables frissons chez la plus vielle des deux Jedi, qui gardait le silence, se contentant de plonger son regard dans celui de Naélindra, lui offrant, comme celle-ci le désirait tant, une présence réconfortante.

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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeLun 3 Oct - 10:56

Ces derniers temps, ma tendance a être pathétique est plutôt forte, je ne fais plus trop attention à moi, à ce que je fais et à ce que je dis. J'ai la chance de tomber sur des Maîtres sympathiques et plutôt compatissants, Maître Jilano aurait pu me jeter en pâture au Conseil, pour l'instant je n'avais eu aucune nouvelle du Conseil, je suppose donc que pour l'heure, je pouvais me considérée comme "épargnée" et "sauve". Ca ne durera peut-être pas cependant si je continue d'attaquer les Maîtres Jedi chaque fois que j'en croise un, et je doute que le Conseil ne trouve de bons goûts les excuses du genre "Maître Jilano m'avait tapé sur le système" et "Elle avait pris le cristal rouge du sabre-laser de ma mère"...Non ce ne sont pas des excuses valables, sauf dans un moment de nervosité, de colère et finalement d'agression, les deux Jedi s'en étaient tirés à merveille, bien mieux que moi d'ailleurs, il faut dire que ce soir, avec l'alcool je ne suis définitivement pas en état de me battre, je suis même parvenue à me désarmer tout seul, c'est vous dire ! J'étais pathétique pour une Jedi, mais cet endroit me rendait folle, ces parois de métal, tout cet électronique et l'espace a perte de vue, je suis en manque de vie végétale.

Sur ce lit, tout contre la Maître Jedi, je me sens soudainement beaucoup plus à l'aise, je me sens apaisée et calme, sa présence est si paisible qu'elle apaise mes tourments. J'allume le sabre de ma mère pour prouver que je n'avais pas mentis, le sabre-laser nous reflète toutes les deux de sa lueur rougeoyante, j'ai sentis le corps de la Jedi se figer et son regard comme captivé par la lame de ce sabre, c'est pour ça que je l'éteins rapidement, un peu inquiète de la façon dont allait réagir la jeune femme, je n'avais pas envie de la voir partir par peur ou je ne sais quoi d'autre, je voulais qu'elle reste, alors j’éteins le sabre, je le range dans le tiroir de ma table de chevet et je reviens me mettre contre le corps de la Jedi, ma tête toujours entre son épaule et sa poitrine, bien à l'aise, un bras passant sur son ventre comme pour l'empêcher de partir, ma main posée sur sa hanche, la gardant contre moi d'une très légère, et inutile, pression. J'écoute avec attention ce qu'elle me dit, elle essaye de me réconforter, je me redresse un peu pour pouvoir trouver son regard le temps de la discussion.


- Mais si elle était libre de choisir, alors pourquoi a-t-elle choisis les ténèbres ? J'aimerai savoir ce qui l'a attirée, pour éviter de faire pareil, je veux être une Jedi, mais je doute énormément, et je me pose beaucoup de questions tout en trouvant vraiment trop peu de réponses. Je sais que je ne suis pas elle, mais si je faisais les mêmes erreurs qu'elle ? Si je suivais le même cheminement et que je finis par devenir Sith ? J'aimerai vraiment savoir ce qui l'a fait devenir Sith, ce qui l'a décidée à m'avoir moi et pourquoi elle m'a abandonnée à mon père sans jamais me rendre visite.

C'est à ce moment-là que je remarque que ma main a commencé à caresser la hanche sur laquelle elle était posée, mais quelle andouille ! Et encore, même "andouille", c'est franchement trop gentil, le comble est que je suis persuadée que la Jedi a frissonné de plaisir ! Non je dois me tromper, l'alcool doit fausser mon jugement, déjà qu'il me fait agir d'une façon qui n'est pas très mienne, alors interpréter quelque chose que je ressens, ça doit être encore plus faussé. Pourtant elle me répond plus amusée que gênée ou embarrassée, se pourrait-il que la Maître Jedi... ? Je secoue doucement la tête, allez, allez Naé, on pense à autre chose, on oublie un peu ça et les idées qui vont avec, hop hop hop, on pense à quelque chose d'autre par exemple...Par exemple à demander à la Jedi de rester ici cette nuit, bah oui une Maître Jedi comme doudou, c'est la classe quand même non ? Enfin c'est surtout que sa présence est assez apaisante pour me faire imaginer de passer une nuit sans le moindre cauchemar si elle restait. Bien entendu, je n'ai aucun droit de la forcer, elle n'est pas "mon" Maître Jedi, et de toute façon dans mon état, si elle disait non, je ne vois pas trop comment je trouverai le courage, la logique et les mots pour argumenter.

La Jedi retire sa veste pour être plus à l'aise avec un haut sans manche tandis que je retire moi-même le gilet que je portais et qui atterrit lamentablement quelque part au sol, à côté de la table. Je ne peux m'empêcher un regard sur les bras de Ghalya, sur ce tatouage de l'Ordre et sur les cicatrices que portent ses bras. C'est bizarre de voir ça, une si jolie jeune femme et des cicatrices, mais notre voie nous faisait parfois combattre, je suppose que ça n'avait finalement rien de bien anormal par conséquent, mais ça reste aussi surprenant que inattendu. Le tatouage qu'elle a est magnifique, visiblement, elle a vraiment très à coeur d'être Jedi, c'est dans son sang et même gravé dans sa peau, si je devais avoir un tatouage pour refléter mon appartenance, ça serait un énorme point d'interrogation et non ça n'aurait rien de drôle, bien au contraire, ça serait même franchement la honte et ça ne manquerait pas d'inquiéter bien du monde autour de moi, mais qui sait, peut-être que bientôt je saurai, que mes doutes seront levés et que je saurais enfin si j'étais Jedi, Sith ou plus surprenant, ni l'un, ni l'autre...Quoi que ça me ferait mal de perdre toutes ces années à apprendre à maîtriser la force pour rien au final .

La Jedi se met dos au mur, tournée droit vers moi tandis que je suis tournée vers elle, nous avons adopté une pose très similaire et je frémis doucement quand sa main se pose sur ma hanche d'ailleurs ma main ne tarde pas à faire de même sur sa hanche. Je sens son souffle chaud qui rencontre le mien, le lit est petit, nos corps dont déjà proches et partagent déjà leur chaleur, je me sens apaisée, calme et en confiance quand la Jedi retire sa main, je l'attrape avec douceur et la repose où elle était. Je lève ma main vers la porte dans un geste que deux années m'ont appris à maîtriser, la porte claque un peu plus fort que les autres soirs, elle se verrouille, un autre geste de la main et la lumière s'éteint pour nous plonger dans un noir presque complet, seulement perturbé par la lueur des étoiles au dehors. Le calme plat dans la pièce est captivant, comment se douter qu'il y a quelques minutes je tentais de la tuer ? Je sens toujours son souffle et quand mes yeux se font à l'obscurité, je la regarde et lui adresse un sourire. Trouvant un soupçon de courage, mes doigts bougent, très légèrement sur sa hanche et je la sens frissonner, cette fois j'en suis définitivement certaine. J'approche timidement mon visage du sien, l'alcool me rend maladivement honnête et je le sais, alcoolisée comme je suis, je suis une gentille jeune femme qui fait ce qu'elle a envie ou ce que son corps lui réclame et c'est ainsi qu'après avoir approché très, très doucement, mes lèvres frôlent les siennes, puis je recule doucement juste à quelques millimètres, j'attends à présent la réaction de la Jedi.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeLun 3 Oct - 12:18

    Elle était trahit, c'était plus que certain. Elle c'était trahit elle même, mais elle s'en fichait royalement. Elle suivrait le … model familiale. Ce qui n'était pas faux, d'un côté. Sa grand mère avait été avec son grand père alors qu'elle était son Padawan puis avait fini par se marier, brisant code et règlements sans s'en soucier le moins du monde. Son propre père, connaisant parfaitement la lois Enôrii, avait eu Ghalya avec une humaine, brisant à son tour les lois ancestrale de sa race.

    Et Ghalya était là, en compagnie d'une jeune femme d'en elle ne savait presque rien. Elles étaient proche, leurs soufles se mélés et le corps de la Maître Jedi hurlait son désir. C'était le triste combat de la raison sur la chair, et évidement la chair gagnait toujours. Lÿrargent fut forcer de reposer sa main sur la hanche de la jeune femme, celle-ci la forçant à le faire, mais la maître Jedi n'opposa aucune résistance et reprit son geste tout à fait innoncent. Naélindra avait décidée de faire de même, mais la jeune apprentie ne savait pas, ou n'était pas encore sur de ce que Ghalya allait réponndre en retour. Bien malgré elle, son corps la trahit une fois de plus et sa peau se hérrisa sous les doigts de la padawan.

    - Ce sont des réponses auxquelles je n'ai pas de réponses. Beaucoup de choses peuvent pouser quelqu'un à sombrer. Ou peut être est-elle née dans une famille Sith, c'est également fort possible. Médite la dessus, jeune apprentie, et tu trouveras problablement réposes à tes questions.

    Un instant, la Maître Jedi ferma les yeux, essayant de se remettre les idées en places. Peine perdue, car elle rouvrit aussitôt les paupières lorsqu'elle sentit Naé bougeait à quelques centimères d'elle. Celle-ci était légèrement tournée vers l'extérieur, la main levée. A l'aide de la Force, la jeune femme referma la porte qui claqua et qui se vérouilla. Un autre geste de la main de la part de l'apprentie et la lumière s'éteignit. A présent, la seule source de lumière était celle des étoiles, petits points lumineux en quantité infini.

    La Maître Jedi semble soudain récupérer toute l'attention de la Padawan, qui lui sourit dans l'obscurité à laquelle les deux femmes se sont déjà habituées. Elle s'enhardit et Ghalya frissone, encore. La Padawan s'approche lentement, très lentement et la Maître Jedi se sens soudain très mal à l'aise. Naé est là, à seulement quelques milimètres d'elle, attendant son aprobation ou sa désaprobation. Ghalya lève les yeux au ciel devant son propre comportement de gamine peureuse, car elle s ait déjà ce qui va se passer dans les secondes à venir.

    Elle baisse à nouveau ses yeux vers Naélindra et croise son regard. Elle y voit une demande. L'apprentie cherche son accord avant de poursuivre. Un instant, la Maître Jedi et tentait de dire non, de se reculer et de forcer la Padawan à se coucher, à fermer les yeux et à dormir. Mais elle ne fit rien de tel, évidement. La main jusqu'alors posée sur sa hanche remonte jusqu'à sa nuque.

    - Hm … On parlera de ta mère et de ses choix plus tard...

    Elle voulait son approbation, et bien elle venait de l'avoir. Mais c'est Ghalya qui s'avançait et posa ses lèvres sur les siennes, d'abord hésitante. Puis lentement, elle prit de l'assurance et approfondit son geste... La victoire de la chair sur l'esprit … elle était si faible face à ce désir primitif. Elle s'écarta après un certain temps, à peine consciente des secondes qui c'était écoulées. Son baiser avait pu duré trois secondes comme soixante, elle serait incapable de le dire. La Jedi reste très proche de l'autre jeune femme, sa main gauche toujours sur sa nuque, l'empéchant de se reculer. Si Naélindra avait pu être, en cet instant, parfaitement lucide, cela aurait facilité les choses à Ghalya, qui se serait sentit beaucoup moins coupable, elle avait l'impression de profiter d'elle, ce qui était un peu vrais … L'apprentie serait incapable d'échapper à Ghalya, surtout dans cet état.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeLun 3 Oct - 12:54

C’était presque stupide à quel point je pouvais me comporter comme une idiote ces derniers temps, attaquer des Maîtres Jedi, leurs tenir tête, me montrer mesquine, me montrer agaçante, ça n’était tellement pas qui j’étais vraiment au fond. J’avais toujours été douce et candide, j’avais toujours été un peu fragile et naïve, mais je n’avais jamais été comme ça, les choses changeaient dans mon monde et je changeais moi aussi, la mort de mon Maître, la révélation du sabre-laser de ma mère, le fait d’être cloisonnée ici depuis deux années entières, je devenais folle, j’avais besoin de sortir, voir d’autres personnes, des animaux, de la verdure, j’avais besoin de ressentir la vie d’un monde en paix et être enfermée et incapable dans ce vaisseau, ça me rendait vraiment folle. Alors je me mettais à faire des choses folles, des choses idiotes, des choses que je ne ferais pas en temps normal. Comme par exemple de me retrouver à craquer dans les bras d’une Maître Jedi, j’étais simplement lamentable et à présent que l’alcool coulait dans mes veines, je n’en avais plus rien à faire d’être lamentable, il n’y a pas plus honnête qu’une Naélindra un rien alcoolisée. Malgré ça, notre discussion n’en reste pas moins très sérieuse et je comprends parfaitement ce qui est en train d’arriver et que nous sommes en train de nous dire, je m’en souviendrais demain matin, alcoolisée oui, mais pas assez pour être littéralement ivre. Aussi je hoche la tête aux mots de la Jedi, quelques secondes après qu’elle eut parlée le temps que mon cerveau ne comprenne tout, mais je suis d’accord avec ce qu’elle dit.

- Ce qui m’inquièterait le plus serait d’apprendre qu’elle a rejoint le Côté Obscur pour je ne sais quelle raison idiote, pour avoir doutée de sa foi en la lumière, en fait j’ai peur qu’elle n’ait été un jour à ma place, doutant hésitante et que ça soit ça qui l’ait conduite aux ténèbres. Depuis petite les Jedi m’ont sauvé la vie...ils m’ont épargnés d’une vie peu recommandable.

Je reste volontairement vague et secoue doucement la tête quand je la sens sur le point de me demander de quoi je parle, non cette fois il y a eu assez de confessions pour ce soir, je n’ai pas envie de parler de mon père, de mes frères et de ce qui m’est arrivé. De la façon dont les Jedi m’avaient tiré d’une vie d’esclavage que j’aurais subis, sans oublier ce qui serait peut-être arrivé quand mon corps aurait finit par devenir celui d’une jeune femme...En mettant que dans un excès d’alcool et de colère, mon père ne m’eut pas tué. En tous les cas, je m’occupe de nous isoler dans la chambre, même l’alcool ne fait pas oublier des mouvements et des faits dont on a l’habitude, je ferme la porte qui claque plus violemment que d’habitude, la porte se verrouille pour plus d’intimité, la lumière s’éteint pour pouvoir dormir...Du moins au début c’est bel et bien pour pouvoir dormir, ce n’est qu’après, lorsque je reviens finalement à la Maître Jedi que je me rends compte que mon corps me quémande un comportement bien particulier, une envie bien précise, pourtant elle est une Maître Jedi, ça ne serait pas bien de faire ça...foutu corps et foutu alcool !

J’embrasse du bout des lèvres la belle Jedi et désormais j’attends de savoir ce que elle, elle pense de cette idée, de cette proposition que je viens de lancer. Sa main remonte et m’arrache un frisson accompagné d’un petit soupir d’aise à ce contact doux et agréable. Sa main sur sa nuque me tire vers elle, un nouveau baiser, plus intense, plus délicat, beaucoup plus délicieux que le précédent. Je ne sais pas si c’est bien intelligent et moral, mais mon corps le réclame et je sens l’hésitation chez la Jedi, je connais son regard, elle pense profiter de moi, glissant une main sur sa joue pour enlever une mèche de cheveux que je glisse derrière son oreille, je lui murmure :


- Ne vous inquiétez pas Maître, je sais parfaitement ce que je fais. Je n’ai pas assez bu pour ne pas savoir, j’ai juste assez bu pour oser le faire, ne pensez pas que vous profitez de moi et d’une faiblesse, je fais simplement ce que j’ai envie de faire et que je n’oserai pas faire par timidité un autre jour.

Mes doigts caressent ses cicatrices, les découvrant une à une, passant dessus avec douceur, je sais combien la peau est réactive aux zones cicatrisées et je lui souris :

- Apparemment, nous avons tous nos cicatrices.

Je me tourne, dos à elle, retirant mon haut, je prends ses mains que je guide dans mon dos pour qu’elle l’explore de ses doigts, et qu’elle sent une myriade de cicatrices, plus ou moins profondes, souvenir d’un père qui buvait, qui se montrait violent, mais les pires cicatrices ne sont pas physiques, et là tout de suite, je frissonne sous ses doigts.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeLun 3 Oct - 17:21

    Sur une échelle de un à dix, l'instant présent devait frôler le quinze. Ce n'était qu'un simple baiser, certes, mais ce contact, d'abord très léger, s'accentua rapidement. Plus intense, plus délicat, beaucoup plus agréable que ce à quoi la Maître Jedi c'était attendue. Dans sa position actuel, elle ne pouvait tenir Naé que d'une seule main, l'autre l'aidant à soutenir son propre corps, mais elle l'aurait volentiée fait si elle l'avait pu. Cependant, le besoin d'oxygène se fit sentir et Ghalya se recula, soupirant d'aise. L'apprentie Jedi passe une main sur sa joue et retira une mèche de cheveux indisciplinée qu'elle replaça derrière l'oreille effilée de la demi-Enôrii, qui sourit face ce geste.

    Ghalya hocha lentement la tête lorsque Naélindra lui expliqua clairement qu'elle était en possession de tous ses moyens, mais qu'elle avait simplement assez d'alcool dans le sang pour oser faire cela, alors qu'un autre jour elle n'aurait jamais osée avoir de contacts aussi rapprochée avec la Maître Jedi, ce que cette dernière comprenait parfaitement. Elle-même n'aurait jamais approchée Naé si celle-ci n'avait pas fait le premier pas.

    Son regard azur était plongé dans celui de la Padawan, mais cela n'empêchait pas la Maître Jedi d'être totalement focalisé sur la douce sensation que lui prodiguait les innocentes caresses de Naé. Celle-ci suivait le tracé de ses cicatrices, les découvrant peu à peu du bout des doigts. Cette zone avait toujours était beaucoup plus réactive que toutes les autres, justement à causes de ces marques.
    Naélindra tourna le dos à Ghalya, qui souleva un sourcil, se demandant ce qu'elle avait en tête. L'apprentie ôta son haut, ce qui ne manqua pas d'étonner la Jedi, qui n'imaginait pas la Padawan oser faire cela, malgré l'alcool qu'elle avait dans son sang. Cependant, celle-ci ne se retourna pas, mais un regard de la part de Ghalya sur son dos lui permit de comprendre, alors que la jeune femme lui prenait ses mains, lui faisant explorer ses propres cicatrices ... Oui, on en avait tous quelques une. Visible ou non, et les plus douloureuses n'étaient pas toujours physiques, comme celles de Naélindra ou de Ghalya.

    La jeune femme parcourue ces lignes, imprimaient à jamais dans sa chair, souvenir d'un passé douloureux. Du bout des doigts, elle les explorait, ce demandant comment elle avait pu les récolter. Certaines étaient si profondes qu'elle n'osait imaginer la douleur qu'elles avaient engendrées. Naélindra ne tarda pas à frissoner, et Ghalya n'avait aucune peine à comprendre qu'elle ne frissonnait pas de froid.

    La Maître Jedi se coucha sur le dos, son bras droit endoloris à force d'avoir supporter son poids pendant tout ce temps. Avec un extrême douceur, ce qui était tout à fait normal chez elle, elle attira la Padawan contre elle, laissant celle-ci nicher sa tête dans le creux de son cou. De son pouce, elle caressait doucement son épaule tandis que les doigts de son autre main pianotés sur son ventre. Ce simple geste permettait de comprendre que la Jedi était un peu nerveuse.


    - Ces marques ... c'est une Sith qui me les a faites. Ce jour là j'ai bien crus que mon heure était arrivée, je ne dois ma survie qu'à mon maître.

    Elle se tourna de façon à pouvoir regarder Naélindra dans les yeux.

    - Tout comme tu dois la tienne à ton maître. Lui dit-elle en caressant sa joue du bout des doigts. J'ai crus comprendre que récemment, un Maître t'avait proposé de terminer ta formation. Ne laisse pas passer cette chance, jeune apprentie. Termina-t-elle avec un sourire.

    Sans s'aider de ses mains, la maître Jedi retira ses bottes qu'elle laissa tomber par terre dans un bruit sec. Celle-ci soupira d'aise en reprenant une position plus confortable, puis posa de nouveau son regard azur que Naélindra.

    - Puisque je suis bien partie pour passer le reste de la nuit ici, autant me mettre à l'aise.

    La jeune femme pensait que son corps c'était calmé, mais ce n'était apparemment pas le cas. Elle se trouvait si proche de Naélindra que résister à l'envie de l'embrasser devenait vraiment difficile, de plus la fatigue commençait à se faire sentir chez la Jedi. Celle-ci se pencha donc une nouvelle fois vers l'Apprentie et posa ses lèvres sur les siennes, lui donnant un baiser encore plus agréable que le précédent.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeLun 3 Oct - 18:34

Les choses vont rarement exactement comme on voudrait qu'elles aillent, si c'était le cas, ça serait vraiment bien hors ça ne l'était pas. Il y a quelques minutes de ça, en découvrant la Maître Jedi dans ma chambre, j'avais bouilli de rage et de colère, j'étais passée à l'attaquer sans réfléchir, verbalement, physiquement. Ca n'avait eu aucun résultat, en temps normal, je n'aurais peut-être pas réussis à lui tenir tête, mais là en prime, dans l'urgence, la colère et l'alcoll, il était absolument définitivement certains que je n'avais aucune chance. Elle ne prit même pas la peine de prendre son arme et de se défendre, se contentant tout simplement d'un pas de côté pour me regarder tomber lamentablement. J'avais alors craqué, complètement craqué, larmes, sanglots, repliée sur moi-même et j'eus de la Jedi ce que je ne m’attendais pas à avoir, je reçus beaucoup de douceur et de tendresse quand elle me prit dans ses bras, me cajolant et me rassurant par sa seule présence, si calme, si apaisante tant physiquement que dans la Force. Elle m'apaisait de façon surprenante, je me sentais à l'aise calme, tranquille et bientôt, ce fut comme si tout ce qui était arrivé n'avait jamais eu lieu, j'étais plus calme, libérée, tranquille enfin, j'étais tout simplement bien pour la toute première fois depuis deux années entières.

Cependant, je n'étais pas au bout de mes surprises quand mon corps se met à faire des siennes, que ma main décide de jouer avec les réactions de la Maître Jedi en caressant sa hanche. Et si au début, j'avais cru que ça n'était qu'une stupide illusion de mon esprit embrumé par l'alcool, je me rends compte soudainement que j'ai tort, la Jedi aime les femmes, c'est évident quand après mon baiser, elle répond, sans rien dire, mieux, savourant et me faisant savourer cet échange si doux et agréable. Je ne me cache pas d'aimer ce qu'elle fait bien au contraire, j'adore ça, sa façon de prolonger ce baiser encore et encore, jusqu'à ce que l'air vienne à manquer, elle me relâche et se recule, je fais de même, mais au final nous n'avons reculé que de quelques millimètres, à peine assez pour que nos lèvres se frôlent pas, je crois que toutes deux, nous aimerions avoir plus, sans pour autant nous l'autoriser. Je comprends que je sois une Padawan, que je sois alcoolisée et je devine que le doute de la Jedi doit venir de là, est-ce qu'elle profiterait de moi si nous passions une nuit à autre chose que dormir ? J'éclaircis la situation avec le sourire, je la rassure, je ne fais qu'oser faire ce que je ne ferais pas en temps normal et ça fait beaucoup de bien. Je me plais d'ailleurs, lorsque je replace cette mèche derrière son oreille, à toucher de mes doigts cette oreille, en dessiner la forme, j'espère qu'elle ne le prend pas mal, c'est juste de la curiosité et mon geste est plein de douceur.

Elle me fixe dans les yeux de son charmant regard, elle a dans cette façon de me regarder quelque chose de troublant, d'hypnotisant, elle a de magnifiques yeux et un regard extrêmement beau, j'ai du mal à détacher mes yeux des siens, même quand je découvre ses cicatrices. Je les touche, je les parcoure, je sais combien douloureux ça peut être, aussi j'agis avec mille précautions et je sens qu'elle apprécie ce contact à sa façon de réagir, à la façon dont son corps réagit, peut-être bien malgré elle. Je m'avoue captivée par ces cicatrices que je découvre, une si belle femme, c'est presque dommage, mais en choisissant la voie Jedi, on choisit quand même d'une certaine façon la voie des armes et parfois, on paie de sa personne ce choix. Moi j'avais payé pour...absolument rien et je le fais découvrir à la Maître Jedi, rares étaient ceux qui voyaient ces cicatrices sans une bonne raison, en fait en dehors de mes bourreaux de père et frères, de mon Maître et de Maître Jilano, il n'y avait eu personne. A présent, Ghalya se rajoutait à ce petit nombre, sauf qu'elle était la première que j'autorisais et encourageais même à toucher. Je la sens faire, je sens parfois son hésitation à passer sur certaines particulièrement profondes, mais les pires cicatrices étaient celles qu'on ne voyait pas, de la façon parfois dont les cicatrices physiques ont été marquées dans la chair.

Je finis par frissonner de plaisir sous les doigts de la Jedi, elle est si douce et ma peau si sensible qu'il m'est impossible de ne pas finir par apprécier ça et elle le sent, d'ailleurs je crois bien que c'est là ce qui la fait finalement arrêter. C'est d'ailleurs à contre-coeur que je la sens retirer ces doigts, j'aurais aimé qu'elle continue, elle fait preuve de tellement de douceurs et d'attentions à mon égard, pourquoi faut-il déjà qu'elle arrête quand j'ai envie qu'elle continue ? Toutefois, je ne peux pas me dire lésée par ce qui se passe ensuite car toujours dans cette même douceur dont elle fait preuve depuis le premier instant, la Jedi bouge, je la pensais venir se blottir contre moi, mais à la place, c'est moi qu'elle tire vers elle. Je me tourne sans broncher, je reviens me mettre contre elle, le haut de mon corps nu, mais peu importe, elle aura sans doute déjà vu le corps d'une femme et j'ai bu juste assez pour que ma pudeur soit considérée comme disparue et elle ne reviendrait certainement pas avant un bon bout de temps.

Et puis je suis vraiment bien là, l'odeur de la jeune femme me faisant oublier l'odeur de métal du vaisseau, sa douceur me faisant oublier la rudesse de la vie à bord, sa chaleur me faisant oublier le froid polaire de mon coeur où plus personne n'habite. Et puis il y a toujours ce calme et cette sérénité je suis une petite fille qui traverse un fin passage de rochers dans une mer en pleine tempête, elle est un phare, puissant et indestructible dans lequel je m'abrite en cet instant et sûrement pour le reste de la nuit. Aussi, je remarque immédiatement sa nervosité et m'en inquiète, avais-je été "trop loin" en retirant mon haut ? Ses paroles ne me font pas sourire, elles me font mal, je souffre pour elle, pour ce qu'elle a dû subir et ressentir, je n'ose pas l'imaginer ni, pour une fois, jouer à la curieuse et demander ce qui est arrivé. Je me contente d'écouter bien sagement ce qui m'est dis, avec des oreilles attentives. Elle se tourne vers moi pour me dire d'accepter la proposition qui m'a été faite de finir ma formation, celle qui a été faite par Maître Jilano, De surprise, je me fige, je soupire, exaspérée, secouant doucement la tête.


- Je le savais pourtant qu’on ne peut pas se fier à un homme. Il s’en est déjà vanté, c’était pourtant évident, je suis vraiment idiote d’avoir cru qu’il était éventuellement possible qu’il soit différent des autres.

Je soupire, agacée, ne pouvait-on pas garder ce genre de choses pour soi ? Fallait-il forcément toujours que tout le monde soit au courant ? Enfin pester maintenant ne servirait à rien, j’avais fais une promesse à Jilano, celle de me laisser prouver qu’on pouvait se fier à l’homme qu’il était autant qu’au Jedi. J’avais foi dans le Jedi, moins dans l’homme, mais ma crainte prenait le dessus car jamais Ghalya n’avait dis qu’il s’en vantait, j’avais juste peur d’être un « trophée » pour lui d’être celle qu’il aura sauvé du côté obscur. Je sursaute quand les bottes de la Jedi touchent le sol, je souris à sa remarque et enlève moi-même mes bottes :

- Mais je vous en prie Maître, faites comme vous préférez pour être à l’aise, si déjà vous avez la gentillesse de rester. Si vous permettez, je fais de même.

Me levant, je repasse mon débardeur, retirant mes bottes, que je dispose à leur endroit habituel pour ne pas tomber dessus au réveil, c’est que je suis toujours un peu endormie le matin, réveillée très tôt, mais endormie, alors j’évite les pièges inutiles. J’enlève mon pantalon que je plie et pose sur le dossier de la chaise, revenant dans le lit en shorty et débardeur, tachant d’ouvrir les draps pour m’y glisser et nous recouvrir, Maître Ghaly et moi. Je m’autorise à venir me blottir contre elle, dos à elle, prenant sa main que je passe sur ma hanche, sa main sur mon ventre, me retrouvant ainsi dans ses bras. Après quelques secondes de silence, je finis par parler, apaisée et me sentant en sécurité, j’ose dire ce que j’ai sur le coeur :

- Mes cicatrices viennent de mon père. Ma belle-mère, sa femme était son esclave personnel, sans pour autant que ça soit véritablement ce que ça aurait dû être. Il a eu une...enfin surement plusieurs....relations avec d’autres femmes, dont ma mère, qui lui a laissé un cadeau rose, petit et pleurant devant la porte...moi. Un soir de colère et d’alcool, quand j’avais cinq ou six ans, mon père a battu ma belle-mère à mort et on l’a enterrée, mes trois grands frères et moi, dans le jardin derrière. Je suis devenue son esclave à ce moment-là, quand il était en colère ou qu’il avait bu, il rajoutait des cicatrices dans mon dos, parfois me punissant pour tout et n’importe quoi, inventant des prétextes. Devenir Jedi m’a sauvée, mon Maître était la première à réaliser ce qui m’arrivait, elle m’a sortie de cet enfer, elle m’ma éloignée de mon père, c’est pour ça que son sacrifice m’est si insupportable et que je me déteste tant. Parce qu’elle avait une bonté infinie et beaucoup de choses à apprendre à des générations de Jedi et que moi...Je suis une petite Padawan...Je veux dire...j’ai vingt-quatre ans et je suis toujours Padawan alors que la majorité sont Chevalier Jedi à vingt ans, voir même avant parfois...Je suis...un échec.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeJeu 6 Oct - 0:37

    - Allons, apaise toi. Maître Alhuïn n'a rien dit à proprement parlé ... Disons simplement que je finis toujours par tout savoir. Lui révéla t-elle, amusée.

    La Maître Jedi plongea son regard dans celui de la Padawan, les sourcils froncés. Pourquoi ne faisait-elle pas confiance à Jilano ? C'était un Jedi, un excellent maître qui plus est, alors pourquoi avait-elle si peu confiance en cet homme ? C'est au fond de son regard que la Jedi semblait chercher la réponse à cette question. Cependant, les miroirs de l'âme restent insondable, et la jeune femme finit par détourner les yeux. Ghalya n'osait poser la question qui lui brûle les lèvres, de peur de réveiller un douloureux souvenir chez Naélindra. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsque la Padawan reprit la parole, et la Maître Jedi posa son regard sur son dos nu, alors qu'elle se relevait.

    - Je suis confortablement installée et en bonne compagnie, je ne vois donc pas pourquoi je devrais m'en aller.

    La jeune femme revint vers le lit, ouvrit les draps et s'y glissa en soupirant d'aise. Ghalya tenta de la rejoindre tant pied que mal, en asseyant de ne pas totalement défaire la couverture. Sa fine taille l'aidant beaucoup, la Maître Jedi parvint à se glisser entre les draps, dans le dos de l'Apprentie. Naélindra vint se blottir contre elle, son dos coller à son ventre. La demi-Enôrii sourit doucement et la laissa faire, puis l'attira davantage contre elle. De sa seule main libre, Ghalya repoussa doucement le débardeur de Naé et posa sa main sur sa peau délicieusement chaude, puis enfoui sa tête dans son cou, son souffle caressant, telle une plume, sa nuque.

    Lorsque l'Apprentie Jedi brisa le silence, la Maître Jedi se tendit légèrement, à l'écoute de ses mots. Elle lui raconte alors son enfance, comment sa propre mère était l'esclave de son père, comment cette femme l'avait laissé devant la porte de cet homme violent, alors qu'elle n'était qu'une nouvelle née. Plus la Padawan avancée dans son récit, plus Ghalya resserrait son étreinte. Au terme de son récit, la Maître Jedi comprenait pourquoi il était si pénible pour l'Apprentie d'accepter le sacrifice de son maître. Cependant, la demi-Enôrii n'était absolument pas d'accord avec la conclusion que Naélindra en tirait. Elle se rapprocha encore davantage, puis chuchota de sa voix douce et apaisante.


    - N'en veux pas à ton maître pour le choix qu'elle a fait. Elle t'a sauvé la vie parce qu'elle t'aimait et qu'elle savait que tu deviendrais une puissante Jedi, et qu'à travers toi, son savoir serait transmit aux générations futurs. Ce n'est pas parce que tu as vingt-deux ans que tu ne deviendras jamais Chevalier ... Chaque chose vient en temps voulu, Naélindra, ne l'oublie pas. J'avais également vingt-deux ans lorsque j'ai achevée ma formation... Tu dois donc terminer la tienne, et cela prendra le temps que ça doit prendre. Ne désespère pas, ai fois en toi et tes capacités ... et je suis certaine que tu termineras rapidement ta formation.

    Sans vraiment s'en rendre compte, Ghalya c'était mise à décrire de petits cercles sur le ventre de l'apprentie. La Maître Jedi se redressa légèrement et se plaça plus haut que la jeune femme, de façon à ce que sa tête soit davantage au niveau de sa poitrine que de son cou. Elle passa ensuite son bras sous l'oreiller, le seul disponible et qu'elle avait réussità prendre discrètement, puis se rallongea confortablement, passant une jambe par-dessus celles de Naé.

    - Si tu le désires, je serais là. Lui dit-elle à voix basse, sur le même temps que précédemment.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeJeu 6 Oct - 10:16

- Pardonnez-moi, Maître, je n'avais pas à parler ainsi de Maître Alhuïn, mais ce n'est pas le Jedi qu'il est qui m'inquiète. C'est plutôt l'homme.

Mes mots doivent être assez troublants pour la Jedi et je m'en rends bien compte, j'ai un énorme problème avec les hommes, comme une sorte d'incapacité totale et entière à leurs faire confiance. Mon père était violent, il m'a fais vraiment peur, son empreinte est resté gravé en moi, nourrissant notamment ces sentiments noirs qui m'attirent vers le Côté Obscur. Je ne le hais pas, je ne le déteste pas, je ne voudrai pas lui faire du mal si je le pouvais, mais la peur de lui ne m'a jamais quittée, toujours bien gravée en moi, toujours présente dans mon corps et mon esprit, être devenue Jedi m'a vraiment sauvé la vie et je n'ai jamais parlé à personne, sauf feu mon Maître, de ce que j'avais subis, de l'esclave que j'avais été et de la chance que j'avais eu de pouvoir m'en sortir mais je n'avais rien dis sur ma peur des hommes.

- Merci.

Un "merci" pour beaucoup de choses, pour le fait qu'elle me fasse des compliments, pour le fait qu'elle reste là et qu'elle dise apprécier de le faire, je suis aux anges. Je repasse mon débardeur et abandonne mon pantalon, me glissant dans les draps en shorty et débardeur, je doute que ça dérange la Maître Jedi, après tout, nous sommes deux femmes, nous avons le même corps non ? Alors c'est très bien ainsi, d'autant que la Jedi se glisse aussi sous les draps, m'acceptant tout contre elle, posant son propre corps contre le mien, sa main sur mon ventre, je me fige un bref instant quand sa main soulève mon haut pour que sa main se pose en contact sur ma peau, je soupire malgré moi d'aise et de plaisir à ce contact, je rougis bien malgré moi mais par chance elle ne le voit pas, toutefois :

- Désolée...C'est juste que ça fait longtemps qu'on ne m'a plus touché de la sorte, ça fait beaucoup de bien.

Je sens la Maître Jedi se raidir à mes mots, ai-je dis une bêtise en m'ouvrant à elle ? L'alcool aidant, tout comme son attitude tantôt maternelle, tantôt amante, je m'ouvrais légèrement pour quelques vérités sur mon passé, sur l'importance qu'avait eu mon Maître et sur la cruauté de sa disparition, de sa mort et surtout de ce sacrifice qu'elle avait décidé de réaliser sans même m'en parler une seule seconde. Elle avait prise cette décision sans m'en parler, elle n'avait pas le droit de le faire et même si les mots de la Maître Jedi me touchent, ils ne sont pas suffisant, rien ne sera jamais suffisant, d'autant que sa façon de terminer me fait avoir un sourire amer sur le visage. Je ne crois pas avoir le potentiel pour devenir une grande Jedi, en ce moment je suis même beaucoup plus proche d'être un jour une grande Sith qu'une grande Jedi. Je soupire de dépit tout me blottissant un peu plus dans les bras de la jeune femme.

- Maître, cela fait deux ans que j'ai eu vingt-deux ans. Aujourd'hui j'en ai vingt-quatre et je suis loin d'être Chevalier Jedi, mon Maître s'est trompée sur moi, je n'ai pas le potentiel pour devenir une grande Jedi, si un jour je deviens Chevalier Jedi, ça tiendra du miracle. Et puis avoir foi en moi...Moi qui n'ait même pas remarqué qu'on me droguait ! Je suis désolée, je ne devrais pas m'emporter je sais, mais je vois les autres évoluer, réussir, des Padawan tellement plus jeunes que moi, j'ai l'impression de faire des efforts en vain, que je ne suis pas faite pour ça, je m'accroche mais...et si je faisais tout ça pour rien ?

La main de la Jedi avait commencé à dessiner sur mon ventre, des petits mouvements terriblement agréables qui m'avaient fais creuser doucement le ventre et me plaquer un peu plus contre contre elle. Elle bouge, je suis laisse l'oreiller, de toute façon il me sert plus de doudou en général que vraiment d'oreiller. Sa jambe passe au-dessus des miennes, je me sens toute petite chose entre ses bras et honnêtement j'adore ça, protéger de la sorte, bien à l'abri, elle dit qu'elle sera là, je souris et prends sa main sur mon ventre, je me retourne doucement pour ne pas lui faire mal par inadvertance dans ma maladresse catastrophique.

- De quel genre de présence parle-t-on Maître ? Apaisante et maternelle ? Douce et chaleureuse ? Les deux en même temps ?

Je pose sa main sur mes fesses et je l'embrasse, me retrouvant en un mouvement au-dessus d'elle à califourchon, sans même qu'elle sente mon poids, toujours en l'embrassant. Je me penche vers son oreille et lui murmure :

- Faites-moi sentir désirée et aimée. Faites-moi sentir que j'ai un peu, un tout peu d'importance pour vous.

[i]Tout en parlant, mes doigts faisaient remonter son haut pour l'enlever.
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeVen 7 Oct - 2:16

    - Ai confiance en lui. Il n'est pas et ne sera jamais comme ton père. Aucun Jedi, ne sera jamais comme lui. Lui chuchota telle de sa voix apaisante.

    La Maître Jedi comprend que Naélindra ait de gros problèmes avec les hommes, notamment lorsqu'il s'agit de leur faire confiance. Quoi de plus compréhensible, lorsqu'on connaissait l'enfance qu'elle avait eu. Don père avait fait d'elle une esclave, il l'avait battu et traumatisé ... Ghalya ne pouvait que se montrer compréhensive envers la jeune femme. Jamais son esprit ne cicatriserait complètement, tout comme son corps resterait marqué par ces épreuves jusqu'à la fin de ses jours.

    - De rien.

    Pourquoi la remerciait telle ? La demi Enôrii en avait une idée. Pour sa présence, pour son soutien alors que tous les autres semblaient l'avoir abandonné. La Maître Jedi était venue, tard, mais elle était venue. Cependant, elle n'avait pas sentit la détresse de Naélindra elle-même, c'était un apprenti qui l'avait mise au courant de la situation, quelques heures plus tôt. Pour cela, Ghalya se traitait de tous les noms. Elle qui était si ouverte aux autrex, prête à les aider, n'avait rien sentit à travers la Force.

    - Je sais, c'est pour cela que je le fais... et un peu pour moi, aussi. Lui répondit-telle en approchant ses lèvres de son oreille.

    Cependant, Ghalya sens le doute s'insinuer lentement dans l'esprit de la jeune apprentie. La Maître Jedi se tendit, car elle connaissait les effets sur pour avoir ce genre de sentiments. Naélindra se rapprocha encore davantage de la demi-Enôrii, qui resserra son étreinte autour de sa taille.

    - Si tu ne crois pas en toi, jamais tu n'y arriveras. Il faut repousser ses limites, toujours plus loin, toujours plus haut... On a tous des difficultés, on est tous différents. Tu n'ai pas la première à être encore Padawan à vingt-quatre ans et tu ne seras pas la dernière... mais si tu choisis la facilité ... Nous savons toutes les deux ce qui arrivera...

    La Maître Jedi commença, inconsciemment, à dessiner des ronds sur le ventre de Naélindra. Elle sentit celle-ci se tendre, et de longs frissons parcourait son corps tendit qu'elle se collait davantage encore contre la Maître Jedi. Au bout d'un moment, elle sentit Naélindra bouger dans ses bras. Celle-ci prit délicatement sa main et la souleva afin de pouvoir bouger sans lui faire mal. Les deux femmes se retrouvèrent alors face à face.


    - Les deux en même temps.

    L'apprentie posa la main de Ghalya sur ses fesses et l'embrassa. La demi-Enôrii répondit au baiser avec plaisir, plaquant son corps contre celui de la jeune femme. Dans le mouvement, Naélindra se retrouva assise sur la Maître Jedi, sans que celle-ci ne sente son poids. Lentement, l'apprentie délaisse les lèvres de Ghalya et approche les siennes de son oreille. La Jedi sentit alors les doigts de l'apprentie relever lentement son haut tandis qu'elle lui murmurait quelques mots.

    La Maître Jedi posa alors sa main entre les seins de l'apprentie et la repoussa doucement, afin de pouvoir regarder son visage. Son regard était brulant et ses doigts avaient presque remonté totalement son haut. Ghalya ne savait que faire. Elle désirait tout autant que l'apprentie continuer, mais dans un coin de sa tête elle entendait sa raison de Maître Jedi hurler... Mais Naélindra allait si mal et la demi-Enôrii ne voulait pas la blesser davantage. Ce ne serait qu'une fois. Une seule.

    La Maître Jedi n'était plus. En cet instant il n'y avait plus que Ghalya Lÿrargent. La jeune femme retira le haut de Naé puis termina de retirer le sien. Elle croisa son regard et plongea ses iris azur dans les siens. Avec une lenteur calculée, les doigts de Ghalya atteignirent le bord du shorty que la padawan portait, tandis que de son autre main elle suivait les courbes d'une cicatrice. Elle força doucement l'apprentie à s'allonger et lui retira son shorty, sans jamais détacher son regard du sien. Ghalya retira elle-même son pantalon qu'elle lança sur la table avec sa blouse, puis elle posa une main sur la nuque de la jeune femme et l'attira vers elle, à quelques centimètres de son visage, tandis que ses doigts passaient doucement entre ses seins.


    - Viens par ici.

    Ghalya posa ses lèvres sur les siennes, lui offrant un sensuel baiser puis elle se laissa tomber en arrière et Naélindra vint tout naturellement s'allonger sur elle...


[Ellipse.^^]
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MessageSujet: Re: Vérités alcoolisées [PV Ghalya]   Vérités alcoolisées [PV Ghalya] Icon_minitimeVen 7 Oct - 12:18

- Je vais essayer de lui faire confiance, Maître. Je lui ai dis que j'irai en mission avec lui et que si tout se passe bien, j'accepterai d'être sa Padawan, je n'ai qu'une seule et unique parole, je m'y tiendrai sans chercher de fausses excuses, si tout se passe bien, alors je serai sa Padawan.

J'avais du mal à faire confiance à un homme et malgré les mots de la Maître Jedi, je ne parvenais pas à avoir un peu plus confiance en Maître Alhuïn, il allait devoir gagner ma confiance pas en tant que Jedi mais en tant qu'homme. Le Jedi j'avais une confiance aveugle en lui, mais dans l'homme derrière le Jedi, cette personne que l'on est toujours même si on devient Padawan, Chevalier ou Maître Jedi, on reste malgré tout une personne avec des besoin et des envies, des "animaux" ou des "sacs à viande" comme diraient un droïde sans aucun doute. C'est de ça que je me méfie, des envies qu'il pourrait avoir, je ne dis pas que ça sera le cas, je dis que ça pourrait l'être. Après tout, nous sommes Jedi oui, mais nos corps ont toujours les mêmes envies qu'avant et rien ne dit que nous y résisterons, rien ne nous l'impose pas même le Code, l'amour est proscrit pas les relations intimes, je sais que ce second mène souvent au premier, mais je ne compte pas m'offrir à Jilano de toute façon, pas avant qu'il ait ma confiance, autant dire qu'il lui faudra sans doute dix bonnes années avant que j'en arrive à ça et que je m'offre sans concession, ni condition. En tous les cas, dans cette chambre en présence de la Jedi, je suis vraiment bien, je suis sereine et à l'aise, je profite d'un moment très plaisant, très rare, de paix et de tranquillité. Avec pour la première fois le rêve d'une nuit agréable et sans cauchemars, je l'espère sincèrement, j'en rêve. La phrase qu'elle prononce me fait réfléchir, et je lui souris, rassurante :

- Maître, ne vous blâmez pas de ne rien avoir eu, je sens votre désarroi, mais c'est moi qui me suis recluse dans cette chambre, j'aurai pu chercher de l'aide mais je ne l'ai pas fais. Ce n'est pas votre faute et jusque là vous faites un parcours sans faute pour me faire sentir mieux.

C'est vrai qu'elle fait un sans faute, je m'ouvre à elle sans réfléchir, je lui parle, je lui souris, elle réussit vraiment un coup de Maître jusque là, je confesse même mes peurs de ne pas être capable de devenir plus qu'une Padawan un jour. J'écoute ses mots et je souris, elle se fait si rassurante et la chaleur de sa présence est envoûtante, relaxante, rassurante et étrangement maternelle.

- Oui je sais. Je ne devrai pas avoir toutes ces peurs et ces a priori mais je n'arrive pas à me détendre, je n'arrive pas à ne pas y penser. Mon Maître me tenait en telle estime que de voir que j'en suis toujours encore à ce stade, je me dis que quelque chose ne va pas chez moi. Hormis le côté mère Sith, doutes, peurs et tout ça...Je me dis que ma voie n'est simplement pas dans la Force.

Ces petits cercles que ses doigts dessinent sur mon ventre sont absolument affreux, ils sont tout à la fois excitant et frustrant, elle n'a pas posé vraiment sa main alors que j'adorerai ça mais pourtant sa façon de faire est vraiment délicieuse. J'apprécie ce contact aussi, il n'est pas maternel mais bon sang qu'est-ce qu'il est agréable ! Prenant sa main, je me retourne précautionneusement pour ne pas lui faire mal dans un geste maladroit et je me retrouve face à elle, la regardant dans les yeux et...whaou, son regard est vraiment hypnotique. Ma main sur sa hanche après avoir posé sa main sur mes fesses, je lui demande quel genre de présence elle veut être pour moi et je souris à sa réponse.

- Exquise réponse, Maître.

Je l'embrasse sans un effort et quelques instants plus tard, je suis au-dessus d'elle, assise à califourchon au-dessus de son ventre, mais sans lui imposer mon poids, et puis ça me permet de saisir plus facilement son haut pour le remonter le long de son corps, il m'est évident que la Maître Jedi n'a rien contre l'idée de ce qui va arriver, du moins la jeune femme derrière la Maître Jedi parce que je suppose que la Jedi en elle doit bouillir à l'idée de ce qui se passe et du côté moralement stupide d'une action pareille. L'esprit contre le corps, et quand la personne au-dessus, motivée et décidée est en train de la déshabiller tout en l'embrassant. Je me fais des remarques idiotes, elle sent bon, elle a la peau douce...elle est belle. Après trois ans sans voir une femme aussi dénudée qu'en cet instant, et elle avait encore son haut, ça fait étrange, ça réveille des souvenirs, ça nourrit des envies et des désirs, a-t-on idée d'être aussi belle qu'elle ? Elle est parfaitement à mon goût, et aussi étrange que ça me paraisse, j'ai ce réflexe de trouver ses oreilles vraiment craquantes, je m'attarde rarement sur un détail particulier sauf les yeux et le sourire, là je dois avouer que ses oreilles ont un charme curieusement fou.

Elle me repousse doucement pour trouver mon regard, et elle n'y trouvera plus que désir et envie à cet instant là, parce que même si le jeu ne faisait que commencer, il était déjà bien trop lancé pour que je puisse encore dire non. Je ne sais pas si elle cède par envie ou si elle capitule devant mon évidente motivation, en tout cas, mon haut disparait, puis le sien qu'elle finit de retirer pour le plus grand plaisir de mes yeux d'ailleurs ! Elle découvre mon corps de ses doigts et je fais pareil du regard, bientôt toutes les deux sans plus aucun vêtement, elle me dit de venir et je m'exécute, réduisant à rien l'espace entre nos lèvres, puis entre nos corps. Elle s'allonge, je me blottis contre elle et finalement ce début de soirée improbable, alcoolisé, à l'issue incertaine finie dans le plaisir, les cris étouffés pour ne pas attirer l'attention ou réveiller quelqu'un et en fin de compte par une nuit de sommeil, sans cauchemars ni rêves, une nuit calme, paisible et tranquille, la première depuis bien, bien longtemps.

Je suis la première réveillée, petite dormeuse depuis toujours, mais pour la première fois, je suis parfaitement éveillée et en forme. Je bouge doucement, avec précaution, laissant la Maître dormir, la recouvrant quand je quitte le lit pour m'habiller rapidement et quitter la chambre. Elle m'a donnée beaucoup de choses hier soir, je tiens à lui rendre un peu de ça ce matin, je croise un jeune Padawan d'une dizaine d'année qui me demande si Maître Ghalya Lÿrargent était venue me voir...Alors voilà son nom. Et voilà celui qui m'avait "vendu". Je lui souris et je lui explique la lueur qu'il avait vu comme celle d'une lumière défaillante que je tentais de réparer. Il me sourit et disparait apparemment satisfait de cette explication. Prenant la direction de la cuisine, je prépare un plateau petit-déjeuner pour Maître Lÿrargent, ne buvant qu'un café pour bien démarrer la journée, je retourne dans la chambre et pose le plateau qui sent plutôt bon d'ailleurs. Je constate avec plaisir que la Maître dort encore, un regard au réveil me fait comprendre pourquoi, cela faisait seulement cinq petites heures de sommeil, c'était deux de plus qu'à mon habitude, une vraie grasse matinée, mais je suppose que pour elle, il en était sans doute différent.

Silencieusement je m'installe en tailleur sur le sol, pliant sous mes fesses un vêtement pour être plus à l'aise, je pose devant moi mes deux sabres-laser ainsi que le cristal bleu que j'avais récupéré pour remplacer le rouge de ma mère. Méditant calmement, laissant la Force m'envahir, je soulève les deux sabres et les désassemblent, les pièces s'échangent entre les sabres puis reviennent en place, le cristal rouge laisse place au cristal bleu, les deux sabres se reposent au sol avec le cristal rouge à part désormais. Je me fais léviter légèrement, puis quelques petits objets autour de moi, je ne sais pas combien de temps ça dure, mais c'est la première fois que je suis aussi en phase avec la Force depuis que j'avais été embarquée sur le vaisseau. Je laisse la Force aller et venir en moi, la canalisant pour faire léviter tout et n'importe quoi dans la pièce, c'est bientôt une demi-heure qui a passé de la sorte puis une heure quand je sens qu'on me regarde, le retour est brutal, mes fesses sur le sol, et derrière moi, j'entends Maître Lÿrargent qui retombe sur le lit, pas forcément douloureux mais je ne pensais pas l'avoir faite léviter :


- Désolée...Je ne pensais pas...Je vous ai fait un petit déjeuner, c'est peut-être froid cela dit, mais mon Maître m'a appris un super truc pour réchauffer un repas trop froid.
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